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31 Mar 18 - Interviews

​Jérémy Leloup : « 300 matches, ça fait plaisir »

A quatre jours d’une échéance capitale, la SIG Strasbourg a remporté sans trembler, un succès évident contre Boulazac (88-75). Mais les regards et les… commentaires étaient déjà tournés vers le quart de finale de BCL de mercredi, contre l’AEK Athènes.

Vincent Collet estimait que les objectifs qu’il avait fixés étaient remplis : « Le premier et principal objectif était de ne pas avoir de blessé. De plus, on a gagné, Limoges a battu Monaco et on se retrouve premier, le bilan est donc très positif. Bien que tout n’ait pas été parfait (0 interception à la mi-temps, par exemple) mais on a aussi fait de bonnes choses par séquences. On a fini par descendre cette équipe à 39% de réussite lorsqu’on a élevé notre niveau défensif en deuxième mi-temps, même si on a un peu relâché sur la fin. On aura trois séances d’entraînement après la journée de repos demain pour préparer le choc contre Athènes.  Mais on avait déjà commencé dès notre retour. On sait que la tâche est compliquée mais on sait qu’elle est possible. Ce sera de très loin le match le plus important de notre saison ».

Revenant sur le match, le coach a ajouté : « J’ai bien aimé la confirmation de la montée en puissance de Levi Randolph, celle de Pietrus dont l’entrée a été précieuse quand on était un peu mou. On a été assez sérieux, globalement, alors que c’est difficile dans ce genre de match, piégeux. On a su faire ce qu’il fallait. On va récupérer Damien Inglis dès lundi et c’est bien qu’au soit au complet. L’objectif c’est de mettre une très grosse pression sur Athènes dès le début et sur la durée du match. Pour le faire, il faudra que tout le monde soit en état physique de tout donner. On a aussi partagé le temps de jeu et ce n’est pas pour me déplaire par rapport à ce qui nous attend mercredi ».

 

Jérémy Leloup pensait que son équipe avait fait ce qu’il fallait pour l’emporter : « On savait que cela pouvait être un match-piège. On n’avait pas fait d’écart conséquent à la mi-temps. En deuxième mi-temps, on a haussé le ton défensivement, on a piqué des ballons et eu des balles de contre-attaques. Après on a déroulé et cela nous a permis de préparer au mieux le match de mercredi. Ce n’était pas la même intensité qu’un match européen, sans faire offense à Boulazac. L’enjeu ne sera pas le même et il va falloir qu’on soit prêt dès le début ».

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Avant la rencontre, Jérémy Leloup a été honoré pour son 300ème match avec la SIG Strasbourg.



A propos de son 300e match sous le maillot de la SIG, le capitaine a évoqué les saisons passées et ses meilleurs moments : « Ça fait plaisir, ce n’est pas très souvent qu’on voit des joueurs rester aussi longtemps dans un club. Des bons souvenirs ? Il y en a plein. La finale de l’Eurocup, même si on a perdu, car personne ne nous attendait là, les victoires en Coupe de France et en Leaders Cup ont été importantes et encore les matches renversés avec l’aide du public, grâce à l’ambiance dans la salle. Au fil des ans, j’ai vu la différence, il a été de plus en plus présent et ça nous fait du bien. On va encore s’appuyer sur eux mercredi ».

 

Claude Bergeaud, l’entraîneur de Boulazac, n’y allait pas par quatre chemins : « On a manqué de constance dans la discipline, un point noir dans notre jeu, en particulier en attaque. Défensivement, on a manqué de force, de puissance, pour pouvoir contrer des joueurs de ce niveau qui vont vite, qui ‘’jumpent’’. On a vécu en direct ce qui nous attend dans trois semaines mais aujourd’hui, on n’est pas capable de les arrêter. On essaiera de faire de notre mieux. On connaît nos faiblesses et on va travailler pour les combler. Il nous faudra le match parfait pour espérer ».

 

Jérôme Sanchez regrettait que son équipe n’ait pas su mettre tous les ingrédients dès le début : « On aurait bien aimé les accrocher davantage, être plus présents défensivement car on a encore pris 88 points ce soir. Lorsqu’ils ont haussé le ton en défense, on a trouvé de moins en moins de solutions. Strasbourg était bien en place défensivement et a bien déroulé son jeu en attaque. On a eu la belle surprise de les battre à l’aller, on savait que dans la tête ils étaient peut-être plus sur le match contre Athènes, mais on n’a pas su les prendre à la gorge dès le début. En même temps, ce n’est pas ici qu’on va jouer notre maintien. Cela nous donne une idée de ce qui nous attend à l’AccorHôtels Arena pour la finale de la Coupe de France dans trois semaines ».