Découvrez les réactions de Léo Cavalière et de coach Massimo Cancellieri après la défaite face à l'ADA Blois.
Léo Cavalière : « Je suis frustré par ma prestation et celle de l’équipe. C’est à l’image de notre saison. Chaque fois qu’on avait une opportunité. A chaque fois qu’on a gagné des gros matchs, on n'a pas su enchaîner. Ça risque de nous faire mal en fin de saison.
Je veux que les gars prennent du plaisir pour préparer le prochain match parce que c’est potentiellement le dernier de la saison.
Concernant les rebonds, je me suis posé la même question après Le Mans. Il ne faut pas enlever à Blois le mérite de prendre les rebonds. Un gap si important n’est pas normal. Je ne sais pas si c’est technique ou de l’envie, sûrement un peu des deux.
Je comprends la déception de nos supporters. La SIG Strasbourg a toujours été habitué à faire les Playoffs. Ils ont fait des finales nationales et européennes. Les sifflements, ça fait mal à l’égo, mais c’est que quelque part on n'a pas fait le job. »
Massimo Cancellieri : « On a eu deux matchs à la maison pour avoir notre destin entre les mains et on les a ratés. Comme contre Le Mans, on a commis les mêmes erreurs. Ils ont varié les défenses. Ils nous ont coupé le rythme. Hormis Tyrus, personne n’a marqué de loin. On est en difficulté mettre des paniers. Les joueurs se sont peut-être trop mis la pression. Je suis vraiment déçu. Ce n’est pas la manière la plus agréable de finir à la maison.
Concernant les rebonds, nous sommes très petits. On n'a jamais eu un secteur intérieur avec lequel on pouvait travailler. Avec les blessures et les changements... Ce n’est pas qu’on n'a pas envie, mais juste on ne peut pas.
On a eu du mal sur le Pick and roll avec Dessert. On a essayé plusieurs types de défenses. On n'a pas été assez méchant. On peut gagner quand on met beaucoup de panier comme à Boulogne. Mais quand on n’en met pas, on fait quoi ?
C’est plus difficile maintenant. A ST Quentin, je vais mettre les cinq qui auront le plus envie d’aller à la bataille. C’est mon état d’esprit. Je connais les difficultés que j’ai eu depuis le début de l’année.
Ils ont raison de siffler. On essaye de faire les Playoffs et on perd deux fois à la maison... Ces sifflets c’est de la déception. Je les comprends, c’est normal. »
