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26 déc 24 - Résumé de match
Un réveil trop tardif
Lors de la 14ème journée de Betclic Elite, la SIG Strasbourg accueillait Nanterre 92 au Rhenus Sport. Ce traditionnel match de Noël était ô combien important dans la course à la qualification pour la Leaders Cup. Forts de deux succès consécutifs en déplacement à La Rochelle et Dijon, les Alsaciens voulaient valider ces bons résultats par une victoire à la maison, dans une ambiance festive. Malheureusement, à l’issue d’un match très offensif, la SIG Strasbourg n’est pas parvenue à remonter l’écart accumulé et a fini par s’incliner sur le score de 88-95.
LA DONNE
Si une victoire alsacienne ne garantissait en rien l’obtention d’un ticket pour Caen, elle rapprocherait tout de même les hommes de Laurent Vila du précieux sésame. Pour cela, encore, fallait-il arriver à bout de Nanterriens qui restaient sur deux victoires lors des trois derniers matchs, avec comme seul accroc une défaite face au leader choletais. Distancé dans la course à la qualification de la compétition de mi-saison, le club des Hauts-de-Seine avait à cœur de faire un coup en déplacement pour remonter au classement.
RESUME DU MATCH
Q#1 : Entame plaisante
Le match débutait parfaitement avec un panier de Chikoko juste après l’entre-deux. Concentrés et appliqués, les SIGmen faisaient une entame impeccable. Chikoko était régnant dans la peinture et Cazalon faisait feu derrière l’arc. En face, Nanterre tentait de faire jeu égal avec sa doublette d’arrière Sene-Lacombe (13-12, 6’). Le rythme était effréné dans cette entame avec très peu de fautes pour couper le jeu. Les deux équipes se rendaient coup pour coup en transition. L’adresse était également présente, ce qui rendait le jeu encore plus plaisant pour les plus de 6 000 spectateurs présents au Rhenus Sport. Les remplaçants apportaient énormément d’énergie en sortie de banc, à l’image de Brice Dessert, qui revenait de blessure (20-17, 8’). Au fur et à mesure que le match avançait, les défenses se durcissaient et les joueurs en vert prenaient un léger avantage à l’issue du premier quart-temps. 20-21 (Eval : 24-25).
Q#2 : Défense trop poreuse
Dans ce début de second acte, la SIG Strasbourg reprenait ses mauvaises habitudes en perdant des ballons et en offrant des points faciles à Nanterre. Heureusement, les hommes de Da Silva offraient des cadeaux en ratant des tirs proches du cercle. De l’autre côté, pour ne pas être distancé, il fallait compter sur un triple de Kruslin et un Vitalis Chikoko de gala qui laissait les intérieurs de Nanterre sans solution (29-32, 14’). Dans un match aussi serré, chaque détail allait avoir son importance et Jeff Roberson faisait du bien avec son activité au rebond offensif. Les mains actives des Nanterriens posaient beaucoup de soucis aux manieurs de ballons strasbourgeois. Les deux équipes déployaient un très joli jeu offensif avec du mouvement de balle. Le match avait beau être serré, les hommes de Laurent Vila étaient toujours derrière au score (38-41, 18’). Portés par un Desi Rodriguez des grands soirs, Nanterre 92 faisait la course en tête au moment de regagner les vestiaires. Mi-temps : 43-49 (Eval : 49-65).
Q#3 : Une défense insuffisante
La seconde mi-temps débutait sur les mêmes bases avec une défense alsacienne dépassée par les événements. Les joueurs de Nanterre trouvaient constamment la faille en attaque et passaient un 10-4 pour rappeler qu’ils n'offriraient aucun cadeau en cette période de Noël. Laurent Vila n’appréciait vraiment pas ce qu’il voyait sur le terrain et rappelait ses joueurs sur le banc en prenant un temps-mort (47-59, 23’). Malheureusement, cela n’y changeait rien et les Strasbourgeois connaissaient un véritable passage à vide avec de nombreux ballons perdus. Les joueurs de Da Silva mettaient plus d’intensité et dominaient dans la raquette avec de nombreux paniers proches du cercle qui faisaient mal aux têtes alsaciennes. Dominic Artis tentait, par son talent offensif de maintenir son équipe dans le match, mais ses isolations n’étaient pas suffisantes. Dussoulier faisait terriblement mal avec deux paniers longue distance coup sur coup pour maintenir l’écart (57-69, 28’). A l’issue du troisième quart-temps, les Strasbourgeois encaissaient beaucoup trop de points pour espérer quoi que ce soit. 64-77 (Eval : 70-103).
Q#4 : Partis de trop loin
Ce dernier acte était l’occasion pour les Strasbourgeois de montrer un visage beaucoup plus conquérant, notamment en défense. Laurent Vila décidait de faire des trappes et des prises à deux afin de faire perdre le fil du match à Nanterre et retourner la situation. Le choix était payant, puisque les joueurs de Da Silva balbutiaient leur basket en attaque. Malheureusement, Maxhuni et consorts n’en tiraient pas profit de l’autre côté du terrain (68-82, 34’). Jeff Roberson tentait tant bien que mal de raviver la flamme dans le Rhenus Sport en faisant ficelle de loin. Les Alsaciens tentaient le tout pour le tout avec une zone presse afin de gêner les montées de balle adverses. Un choix payant, puisque Kruslin et Artis mettaient l'un après l’autre un sérieux coup de jus dans la salle avec un tir extérieur et un and-one. La remontée fantastique était à portée de main lorsque Hugo Invernizzi sortait un trois points plus la faute venue d’ailleurs. Les Strasbourgeois, revenus à trois points à une minute de la fin, avaient même l’opportunité d’arracher la prolongation sur un tir de loin de captain Kruslin. Malheureusement, ce dernier ne tombait pas dedans et les Alsaciens finissaient par s’incliner. Fin du match : 88-95 (Eval : 97-118).