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04 mai 19 - Article
Résister aux vents défavorables
Au Tour de France, on appelle ça un col de 1° catégorie. En 48h, la SIG Strasbourg se heurtera aux deux sommets de la Jeep®ELITE : à Villeurbanne ce dimanche (18.30 RMC Sports 2), et ensuite dès ce mardi au Rhenus (20.00) face au Monaco de Paul Lacombe. Une séquence délicate abordée avec un effectif amoindri alors que la participation au Top 8 n’est pas encore acquise…
Souvenons-nous du match aller le 10 novembre. Une joute magnifique avec un trio Collins (17) - Green (25) - Fall (18) à haut niveau, sans oublier le premier match pétaradant de Eddie. Menée 74-77, la SIG Strasbourg avait pris les commandes par Pietrus à 4’37 de la fin pour ne plus lâcher le morceau grâce aux lancers francs convertis signant, avec un 8/13 aux trois points et 10 interceptions un des plus beaux matches de la saison (97-92).
Mais, depuis, les trajectoires se sont croisées, l’ASVEL se maintenant au haut du tableau malgré une sortie de l’hiver poussive. Mais, en prenant la mesure de Monaco (92-91), puis de Limoges au terme d’une première période très aboutie (74-85), LDLC ASVEL a réaffirmé avec force son statut de boss de la division un instant remis en cause par Nanterre, récemment magistral à l’Astroballe (74-96).
Quant à la SIG Strasbourg, qui se cherche depuis sa victoire en Leaders Cup, les derniers déplacements n’ont pas été convaincants, ni à Bourg, encore moins à Châlons. Il lui restera encore - a minima - une victoire à chercher pour les playoffs, mais ce dimanche il faudra savoir résister aux vents défavorables.
Car, outre la valeur, la dynamique et l’esprit de revanche qui animeront les Villeurbannais dans leur salle, l’équipe strasbourgeoise, pour sa part, a vu son effectif chahuté en quelques jours : Nicolas Lang a été fauché dans l’élan d’une saison consistante. Jérémy Nzeulie, touché au genou, sera forfait. Et puis, il y a eu cet incident vendredi soir à l'entraînement où, suite à une altercation avec un coéquipier, Ali Traoré a été suspendu jusqu’à nouvel ordre par le management du club et ne sera donc pas aligné. Enfin, Quentin Serron, décidément peu verni actuellement, s’est donné une entorse à la cheville samedi matin. Il est incertain, mais effectuera le déplacement… « En sport, il faut se préparer à toutes les éventualités, commente, philosophe, Vincent Collet. Il faut être capable de résister mentalement à ce type d’émotion. On ne se plaindra pas, mais nous avancerons avec les valides ».
L’expérience prouve que souvent une équipe amoindrie arrive à puiser une énergie insoupçonnée. Sera-ce le cas des SIGmen ? « Villeurbanne a un effectif de grande qualité. C’est une équipe qui t’impose une bataille. Il faudra être prêt à combattre malgré les aléas. Pour qu’on puisse exister il faudra résister, survivre à leur agressivité des deux côtés du terrain. Et après le match commence… » poursuit le coach avant d’enchaîner : « car il y aura un match ! A nous de savoir gérer la balle, ne pas la perdre et exécuter les systèmes ».
Et, garder la tête froide et haute, dans la tempête. En attendant le retour du soleil…
Souvenons-nous du match aller le 10 novembre. Une joute magnifique avec un trio Collins (17) - Green (25) - Fall (18) à haut niveau, sans oublier le premier match pétaradant de Eddie. Menée 74-77, la SIG Strasbourg avait pris les commandes par Pietrus à 4’37 de la fin pour ne plus lâcher le morceau grâce aux lancers francs convertis signant, avec un 8/13 aux trois points et 10 interceptions un des plus beaux matches de la saison (97-92).
Mais, depuis, les trajectoires se sont croisées, l’ASVEL se maintenant au haut du tableau malgré une sortie de l’hiver poussive. Mais, en prenant la mesure de Monaco (92-91), puis de Limoges au terme d’une première période très aboutie (74-85), LDLC ASVEL a réaffirmé avec force son statut de boss de la division un instant remis en cause par Nanterre, récemment magistral à l’Astroballe (74-96).
Quant à la SIG Strasbourg, qui se cherche depuis sa victoire en Leaders Cup, les derniers déplacements n’ont pas été convaincants, ni à Bourg, encore moins à Châlons. Il lui restera encore - a minima - une victoire à chercher pour les playoffs, mais ce dimanche il faudra savoir résister aux vents défavorables.
Car, outre la valeur, la dynamique et l’esprit de revanche qui animeront les Villeurbannais dans leur salle, l’équipe strasbourgeoise, pour sa part, a vu son effectif chahuté en quelques jours : Nicolas Lang a été fauché dans l’élan d’une saison consistante. Jérémy Nzeulie, touché au genou, sera forfait. Et puis, il y a eu cet incident vendredi soir à l'entraînement où, suite à une altercation avec un coéquipier, Ali Traoré a été suspendu jusqu’à nouvel ordre par le management du club et ne sera donc pas aligné. Enfin, Quentin Serron, décidément peu verni actuellement, s’est donné une entorse à la cheville samedi matin. Il est incertain, mais effectuera le déplacement… « En sport, il faut se préparer à toutes les éventualités, commente, philosophe, Vincent Collet. Il faut être capable de résister mentalement à ce type d’émotion. On ne se plaindra pas, mais nous avancerons avec les valides ».
L’expérience prouve que souvent une équipe amoindrie arrive à puiser une énergie insoupçonnée. Sera-ce le cas des SIGmen ? « Villeurbanne a un effectif de grande qualité. C’est une équipe qui t’impose une bataille. Il faudra être prêt à combattre malgré les aléas. Pour qu’on puisse exister il faudra résister, survivre à leur agressivité des deux côtés du terrain. Et après le match commence… » poursuit le coach avant d’enchaîner : « car il y aura un match ! A nous de savoir gérer la balle, ne pas la perdre et exécuter les systèmes ».
Et, garder la tête froide et haute, dans la tempête. En attendant le retour du soleil…