Une 1000ème à gagner
Ce samedi à 20h30 (en direct sur RMC Sport2) la SIG Strasbourg sera en déplacement sur le parquet du Mans. Un match qui sera le 1000ème du club de son histoire dans l’élite nationale, mais surtout un match à gagner pour continuer à remonter la pente en championnat.
De son côté, Le Mans en novembre c’est une victoire face à Monaco suivie de deux défaites face à Gravelines et Roanne, pour simplement trois victoires au global en championnat et une 12ème place, elle aussi en deçà des attentes du club. Vincent Collet le confirme : « c’est une bonne équipe qui se cherche aussi ». Le club du président Le Bouille a officialisé il y a peu le fait que le meneur Taurean Green, pigiste de Brandon Taylor, reste jusqu’à la fin de la saison. Un élément essentiel au regard de l’absence d’Antoine Eito qui est « leur booster, le leader en énergie de l’équipe » commente coach Collet. Question énergie, le Nigérian Obi Emegano a manqué aussi mais pourrait opérer son retour ce samedi. Meilleur marqueur (14,1pts) et meilleure éval (14,3) du Mans, c’est un réel danger à prendre en considération car, comme Vincent Collet le dit « Avec Antoine et Jacques Alingue, Emegano est un des joueurs les plus dur sdu Mans ».
De son côté, la SIG Strasbourg va voir le retour de Travis Trice qui rejoindra l’équipe samedi matin directement au Mans après avoir assisté à la naissance de son fils, mais également le retour d’Ali Traoré et surtout les premiers pas de Scottie Reynolds sous ses nouvelles couleurs. Le nouveau meneur de la SIG Strasbourg, qui a d’ailleurs bien noté qu’il arrivait à l’aube de quatre déplacements consécutifs. Pas forcément les meilleures conditions pour s’entraîner et apprendre à jouer avec ses coéquipiers, quand on sait le nombre de voyages que ces quatre matches vont engendrer. Le nouveau numéro 1 de l’équipe donne son opinion « c’est difficile je le reconnais mais en aucun cas je me servirai de ça comme excuse. J’ai connu ça à plusieurs reprises dans ma carrière, donc je sais comment appréhender cela. Ce n’est pas une question de confiance ou quelque chose comme ça. Dans ces moments, le dialogue est important car il est évident que ça va prendre un peu de temps pour que je rentre dans le moule du jeu que le coach veut mettre en place mais également que je sois à 100%. Je ne parle pas physiquement, mais 100% dans la méthode, le jeu ». Un discours empreint de sagesse mais surtout il n’oublie pas de dire qu’il compte bien apporter « certaines choses immédiatement en attaque, de la distribution, mais également du liant en défense. Il faut avoir conscience que ça va peut-être prendre du temps mais en attendant il faut que j’apporte un peu plus à chaque match ».
Coach Collet compte bien utiliser son nouveau meneur mais il se cache bien d'en dévoiler plus sur le sujet. Quoi qu’il en soit, il le concède, « ce match sera engagé. Il faudra être prêt et dans la tonalité de la 2ème mi-temps de mercredi. Pour gagner il faudra faire deux mi-temps de ce niveau à minima, être meilleur en attaque et surtout être plus rigoureux et solide défensivement ». Du mieux a été vu, c’est sûr. Chacun en a conscience, tout est très loin d’être parfait même si « depuis 15 jours il y a des signes de progrès mais ils sont trop inconstants et pas suffisants. On a trop de hauts et de bas, il faut qu’on soit plus sérieux dans la dureté ». On l’aura donc compris, pour débuter ce long road trip par une victoire, il faudra continuer à remonter la pente à tous les niveaux collectivement. Coup d’envoi à 20h30.
DANS LE MILLE !
Evénement ce samedi au Mans : la SIG Strasbourg disputera son 1 000ème match au sein de l’élite française ! Une réelle performance dans la durée dont moins d’une dizaine de clubs peuvent se targuer dans l’histoire du basket français. Extrait du livre des 90 ans du club "plus près des étoiles", Dominique Wendling/Jean-Claude Frey, I.D. L’Edition.
La compétition a souvent changé de nom (Nationale 1, Nationale 1A, Nationale …A1, pro A et enfin Jeep® Élite), de formule aussi. La SIG Strasbourg dispute actuellement la 32° saison à ce niveau, chiffre méritoire. Bilan à ce stade : 492 matches gagnés, 1 nul et 506 défaites, 76 394 points inscrits, 76 991 encaissés. La balance est encore négative car les débuts ont été laborieux, le club connaissant six relégations et autant de remontées avant de se stabiliser au sein de l’élite depuis 1999.
Fos-sur-Mer a été, la saison passée, le 63ème adversaire. Le plus régulier est Villeurbanne, présent à chaque fois, et qui a conquis 7 titres dans la période. Suivent Le Mans (30 saisons sur 32), Gravelines et Cholet (25), Dijon et Pau/Orthez (24 avec 5 titres pour les Palois) etc… Le summum avec l’ASVEL a été atteint en 2016 et 2017 avec 14 oppositions en deux saisons, playoffs compris, pour une égalité parfaite : 7 victoires chacun.