Premier match officiel au Rhenus cette saison pour la SIG Strasbourg. Après une très longue attente c’est le club d’Orléans qui se présentait lors d’un match très attendu de tous. Si tout n’était pas parfait, nos joueurs ont su montrer un état d’esprit impeccable pour palier à quelques lacunes qui, on l’espère, se corrigeront au fil de la saison. Au final, la SIG Strasbourg signe un 1er succès à domicile sur le score de 97 à 91. L’essentiel est là !
Les protagonistes sortaient les muscles au retour sur le parquet. Et, question biscoteaux, l’équipe de Lassi Tuovi a du répondant. L’ultra bodybuildé Ish Wainright et l’explosif Ebuka Izundu faisaient le job et, à chaque panier de l’adversaire, un SIGman y répondait avec autorité. Et de ce point de vue, le tommar de ‘Buka’ était un sacré symbole. Le pivot faisait trembler les murs du Rhenus en plus de permettre à l’équipe de rester à hauteur : 35-36, 14’30. Mais cette équipe orléanaise donnait du fil à retordre aux SIGmen. Le duo Sane/Fischer (21 d’éval à la pause) était le fer de lance de leur jeu, mais nous pouvions compter sur quelques snipers dans notre équipe pour enflammer le jeu. Ainsi, la fin de période coïncidait avec le coup de chaud de Brandon Jefferson. Se rappelant aux bons souvenirs de son ancien club, il enquillait les triples (11pts à la 20’) et grâce à lui, Strasbourg rejoignait les vestiaires en tête. Mi-temps : 47-45 (éval : 54-50).
Alors que Orléans semblait avoir pris le meilleur départ dans le 3ème quart (0-5 en 2’), les SIGmen sonnaient la révolte ! Ebuka puis Jefferson tout feu tout flamme et l’inévitable Bonzie Colson enflammaient la salle à la suite d’un 10-0 du plus bel effet (57-50, 24’30). Oubliez les retours moribonds, cette équipe a envie et ça se sent ! Et parmi nos guerriers, un symbole sortait du lot une nouvelle fois : Bonzie Colson. L’Américain était sur tous les fronts. En défense pour contrer en très haute altitude, à la passe et au scoring, cet homme sait tout faire et surtout BIEN LE FAIRE ! Portée par ses larges épaules, Strasbourg prenait 9pts d’avance et tout allait pour le mieux : 59-50, 25’30. Le coach visiteur prenait alors un temps mort nécessaire et il est clair que celui-ci se révélait payant car, à peine revenue, la SIG Strasbourg se prenait les pieds dans le tapis. Les blancs plantaient un 0-9 qui faisait sortir de ses gonds coach Tuovi qui passait à son tour une soufflante efficace puisque l’équipe bouclait le quart sur 8-0 qui faisait du bien. Fin du 3ème quart-temps : 67-59 (éval : 80-63).
Et nos joueurs ne s’arrêtaient pas là. En effet l’avance des Roses montait à +11 quelques instants après le retour sur le parquet (74-63, 33’). Il faut dire que Ish Wainright s’employait tout comme Yannis Morin et, il va sans dire, bien évidemment aussi Bonzie Colson. Mais attention ! Oui attention car en face Giovan Oniangue commençait à monter en température. Et, sans crier gare, Orléans venait, à la faveur d’un 2-10, souffler dans la nuque des SIGmen : 76-73, 35’45. Tout était à refaire et coach Tuovi prenait un temps-mort pour essayer de sortir du creux de la vague son équipe qui manquait tout à coup de concentration. Mais la SIG Strasbourg avait un sacré pompier de service dans ses rangs. Vous avez un problème ? Appelez l’homme à tout faire, Bonzie Colson ! Sous son impulsion, l’équipe enflammait le Rhenus pour assommer Orléans. Monstrueux le tank Colson signait une nouvelle performance majuscule (22pts, 9rbs, 3ints et 29 d’évaluation) et redonnait de l’air à l’équipe : 84-76, 37’. Un nouveau petit relâchement en fin de rencontre se montrait inquiétant (91-86, 39’30) mais Brandon Jefferson (28 à 5/7 à 3pts) et consorts afichaient l’état d’esprit nécessaire pour l’emporter sur le Score final de 97 à 91 (éval : 112-99).
Une mauvaise gestion de rythme et un manque de rigueur auraient pu en fin de match coûter cher mais l’essentiel est là. En signant sa 2ème victoire en trois matches les SIGmen lancent idéalement leur saison à domicile en montrant à son public au passage que ce roster a de la ressource et un état d’esprit qui fait plaisir.