Après deux défaites en deux matches la SIG Strasbourg n’avait pas le plus simple des déplacements pour se refaire la cerise. Sur le parquet de l’AEK Athènes, nos SIGmen savaient que le défi serait de taille. Et, pour ne rien arranger, l’équipe devait composer sans Bonzie Colson se ressentant d’une douleur à la cheville gauche, le joueur a été donc mis au repos par mesure de précaution au regard de la densité du calendrier. Malgré tout vaillante, notre équipe a tenu baisser pavillon en fin de match pour s’incliner 77 à 68 alors qu’elle menait encore 64 à 61 à la 34ème. Le cœur n’aura pas suffi…
Une belle période à confirmer, mais clairement rien n’allait être plus compliqué car l’AEK Athènes montait très nettement le curseur de l’agressivité. Léo Cavalière donnait de l’oxygène à son équipe, mais la machine grecque commençait à vraiment mettre une grosse pression. Langford continuait son travail de sape et une nouvelle fois l’AEK recollait à 1pt. Heureusement, comme lors du 1er quart, nos joueurs mettaient leurs tripes sur le parquet pour dominer leur adversaire avec, en fer de lance, un JB Maille revenu du diable vauvert (8pts à la pause) qui signait un 1-9 en 2’ : 25-34, 16’. Le temps mort grec qui suivait était musclé et le retour sur le parquet était synonyme d’une nouvelle montée en température en termes d’agressivité. Les fautes tombaient sur le paletot des SIGmen et Athènes recollait une nouvelle fois en profitant d’une pluie de lancers-francs (18 pour l’AEK, contre 0 pour Strasbourg... Sans commentaire…) : 33-34, 18’. La fin de mi-temps était difficile et ce qui était à craindre arriva. A 26 secondes de la cloche, Langford (15pts) faisait passer son équipe devant et, au final, le 14-2 encaissé lors des 4 dernières minutes faisait mal… Très mal. Mi-temps : 39-36 (éval : 42-43)
Le retour en jeu voyait le capitaine Dre Lansdowne imposer son leadership. Très vocal, et surtout très investit, il était l’instigateur d’un excellent début de 3ème quart. L’AEK ne lâchait rien par l’intermédiaire de l’inévitable Langford (46-42, 24’), mais cette équipe de la SIG Strasbourg avait du cœur et ne donnait sans compter. Ainsi, à la faveur d’un 2-7, notre équipe repassait devant : 46-47, 25’. Le trio Dre/Boci/Brandon portait le collectif et, sans faire de bruit mais avec sérénité, nous reprenions un petit avantage : 49-53, 27’. Il n’allait pas falloir baisser pavillon devant l’engagement des locaux. Mais globalement, les SIGmen faisaient de leur mieux en l’absence de Bonzie Colson pour s’accrocher. L’envie et la hargne transpiraient à plein nez chez les Alsaciens et quand le tableau d’affichage indiquait une égalité parfaite à 10’ de la fin, tous les espoirs étaient encore permis. Fin du 3ème quart-temps : 56-56 (éval : 61-70)
L’acharné Leo Cavalière était une belle illustration de l’envie nécessaire pour réaliser un exploit. Servi par JB « Maillopoulos » (10pts-8rbs-4pds-21 d’éval), l’intérieur strasbourgeois montrait la voie et Strasbourg gardait le cap : 59-62, 32’30. Mais attention à ne pas trop fanfaronner ou prendre trop la confiance car il ne fallait pas oublier qui était en face. L’AEK ne se laissait pas impressionner et les trois points commençaient à tomber comme à Gravelotte : 1, 2, 3, 4… Aïe, aïe, aïe : 70-64, 35’30. Ish ouvrait ENFIN son compteur pour juguler le début d’hémorragie, mais rien n’y faisait, Moraitis et consorts enfilaient les triples comme des perles et la claque était violente, 14-2 en trois minutes, 75-66, 37’. Inutile de se voiler la face, même si le cœur y était et que nos joueurs se sont donnés, la colline menant à l’acropole était trop raide sur la fin pour réussir à prendre la forteresse. En effet, les cinq dernières minutes étaient de trop pour un effectif si court privé de son MVP Bonzie Colson et les SIGmen devaient s’incliner sur le SCORE FINAL de 77 à 68 (éval : 86-82)