Ce mercredi 7 avril la SIG Strasbourg accueille l’équipe de Turk Telekom (en direct sur Canal+ Sport et Twitch). A partir de 18h30 aura lieu sur le parquet de Rhenus un vrai « do or die game » dont l’issue pour le vainqueur sera une qualification pour le Final 8 de la Basketball Champions League. On en salive…
La donne
Les dynamiques
Le dépassement de soi en illustration de leurs valeurs
La parole est au coach
L.T : Cette équipe est capable de gros matches dans des moments cruciaux. Ses joueurs n’abandonnent jamais et quand ils jouent des matches à enjeux et avec de la pression, ils donnent leur meilleur. Face à Nijni c’était peut-être un peu plus impressionnant, car le niveau de l’adversaire était très bon. Le match contre l’AEK, celui contre Nijni et encore celui de demain, ce sont trois matches où nous sommes au pied du mur. Mais celui de demain est encore plus important car nous avons l’opportunité de nous qualifier sur le Final 8. C’est quelque chose de vraiment fort à vivre.
F.T : Ne jamais abandonner mais aussi de s’adapter et progresser après une défaite…
L.T : Nous avons montré durant ces phases de petits groupes que nous savions tirer les leçons des premiers matches : Peristeri, Athènes, Nijni Novgorod. Une nouvelle fois ce sera la clé demain si on veut se battre pour la victoire.
F.T : Un mot sur cette équipe d’Ankara ?
L.T : Ils savent jouer sur leurs forces. Les joueurs importants et leaders de l’équipe connaissent et assument leurs rôles. Il est clair qu’il faudra réussir à limiter ça car, si on laisse Johnson, Wiltjer, Dekker jouer à leur meilleur niveau… c’est à du niveau Euroleague qu’on va devoir faire face. Foster, O’Bryant c’est pareil : le talent est grand. On ne garde pas de bons souvenirs de Wiltjer ici au Rhenus en plus. Il nous avait mis 32 points il y a un an. Je m’en souviens encore car c’était mon premier match à domicile en tant que head coach.
F.T : Ils ont joué ce week-end et vous non. Vous avez eu plus de temps qu’eux pour préparer ce match.
L.T : Avoir plus de temps était une bonne chose car le voyage retour de Nijni Novgorod était difficile. Il nous a quasiment pris une journée : 18h de l’hôtel au Rhenus. C’est clair que l’énergie des gars est grande, mais ce ne sera pas ça la clé du match. C’est surtout comment tu catalyses et utilises celle-ci pour les bonnes choses.
F.T : DeAndre disait que la pression n’est pas forcément sur vous.
L.T : Une chose est certaine ils ont la pression car il y a beaucoup d’attentes sur eux de la part du club. Bien sûr rien n’est fini et ils peuvent même encore gagner la BCL s’ils réussissent à nous battre demain. Il est clair qu’ils ont réellement envie et besoin de gagner pour se qualifier. C’est avec cet état d’esprit qu’ils viennent… Mais nous sommes là et nous voulons nous aussi gagner !
