Dans le dur ...

Alerte top 10 pour débuter le match ! Après l’ouverture du score de JB Maille, Ish Wainright s’envolait dans le Rhenus pour postériser la défense mancelle. Affichant une belle énergie, les SIGmen débutaient tambour battant la rencontre : 8-0, 1’30. Au Mans, alors que la rotation était déjà bien courte, le coach devait rapidement sortir Valentin Bigote auteur de 2 fautes. Antoine Eito prenait la relève et nos adversaires ne s’en sortaient pas plus mal. En effet, celui-ci plantait 11pts en un claquement de doigts et Le Mans prenait l’avantage après 4’45 de jeu : 11-13.  Voilà un 2-13 en moins de 3’ qui avait le don de faire monter en température coach Tuovi qui prenait un temps-mort. Dominée dans la bataille du rebond, la SIG Strasbourg se retrouvait quand même repoussée à 5 longueurs au retour en jeu, mais le réveil était amorcé. Leo tout en puissance sonnait la révolte et derrière un 8-0 pour les SIGmen, ramenait l’équipe à 1pt : 20-21, 9’. Un écart que nous allions conserver malgré les 14pts dans la période pour Eito, qui était chaud comme un barbecue ! Fin du 1^er quart-temps : 20-21 (éval : 21-23).



Mais, même si Bonzie Colson redonnait l’avantage à son équipe dès le retour sur le parquet, c’est bel et bien Le Mans qui était le plus en jambe. Williams Narace faisait un sacré chantier et les visiteurs posaient la main sur le match : 26-36, 14’. Trop c’est trop, le staff rappelait tout le monde sur le banc. Une fois quelques cloches sonnées, notre équipe revenait une nouvelle fois avec de bien meilleures intentions. Avec un trio Jaromir/JB/Ish en fer de lance, notre jeu, avait tout à coup un bien meilleur visage. Il faut dire que nous retrouvions une base défensive plus solide et forcément, quand la défense va, l’attaque suit mes amis. Revenus à 3pts à quelques encablures de la pause, les SIGmen allaient mieux : 38-41, 18’30. Néanmoins la domination dans la peinture du Mans (21 rebonds contre 11 pour la SIG) faisait mal et nous étions derrière de 7pts à la Mi-temps : 40-47 (éval : 39-57).



Le retour des vestiaires était clairement à l’avantage de SIGmen revenus avec un sacré coup de booster. Bonzie Colson semblait déterminé à montrer à Ovi Soko que le futur MVP de Jeep® ÉLITE ne pouvait être que strasbourgeois. Tout en puissance et avec sa classe légendaire il portait notre équipe et comme souvent, son plus fidèle capitaine de route Ish Wainright lui prenait le pas. Auteur d’un dunk fracassant, le musculeux intérieur faisait du bien en ramenant l’équipe à 1pts : 52-53, 23’. Mais Vito Brown ne se laissait pas démonter et sans frémir Le Mans refaisait un petit break (54-61, 25’) : dur ! Nouveau temps-mort et derrière tout allait mieux encore une fois. Un 9-0 en 1’50 nous permis de reprendre les rênes du match : 63-61, 28’. Kris Richard nous gratifiait d’un quart abouti et c’est en boulet de canon que nous bouclions ces 10 minutes sur un 15-2 des plus sexy : MIAM ! Fin du 3^ème quart-temps : 69-63 (éval : 76-70).



Prendre les rênes c’est bien, mais ne pas lâcher la bride c’est encore mieux. Les Manceaux ne baissaient pas pavillon et il était clair qu’il allait falloir être concentré jusqu’au bout (71-66, 32’30). Les protagonistes jetaient leurs ultimes forces dans la bataille et le mano-à-mano de ce dernier quart se muait en guerre de tranchées. Chaque lancer abandonné sur la ligne coûtait cher et bien malin celui qui pouvait prédire l’issue du match à 4’ de la fin : 74-72, 36’. Gros problème, Ike Udanoh se faisait avoir sur un triple de Vito Brown qui nous assassinait d’un 3+1. Ce fût le tournant du match. En effet, les SIGmen n’allaient pas se remettre de ce coup de poignard et finissaient le match à courir après le score. Même si tout était encore possible à 1’ du buzzer (80-82), Le Mans ne tremblait pas et assurait sa fin de match pour venir doucher les espoirs de SIGmen qui signaient une 2^ème défaite de rang. SCORE FINAL : 83-88 (éval : 86-97).