Quatre à la suite

Le moins que l’on puisse dire c’est que les SIGmen étaient bien décidés à ne pas laisser Orléans prendre confiance. Dès le début du match les Alsaciens sautaient à la gorge des joueurs de coach Castano. Alors qu’ils prenaient le plus petit des avantages (2-3), le retour de flamme de DeAndre Lansdowne et sa bande était sans appel. Un 11-0 tombé dans l’escarcelle strasbourgeoise pour prendre un net avantage : 13-3, 3’15. Temps-mort obligatoire chez les visiteurs. L’effet escompté était là car, même si Leo Cavalière donnait le plus gros avantage du match aux SIGmen (17-6, 5’20), le réveil des Orléanais se faisait sentir. En un claquement de doigts Ndoye comblait le retour et tout était à refaire à 3’30 de la fin du quart : 17-15, 6’30. Nous laissions passer l’orage et la fin du quart plus équilibré se terminait sur un petit avantage côté Strasbourg. Fin du premier quart-temps : 21-17 (éval : 24-21).

Ce retour aux affaires des visiteurs leur donnait un surplus d’envie et d’énergie et le début du 2^ème acte était à leur avantage. Le 2-9 pris en pleine face par les SIGmen faisait mal et surtout donnait l’avantage aux joueurs pour la première fois : 23-24, 12’. Tout était à refaire mais surtout tout était bien plus compliqué. Sûr de leur force et décomplexés Warren & Co jouaient crânement leur chance. Ainsi, quant à 4’30 de la pause le retard était de 6pts en notre défaveur, la tournure prise par les choses ne nous plaisait carrément pas (29-35, 15’30). La plaisanterie n’avait que trop duré et coach Tuovi prenait alors un temps mort très musclé ! Action … Réaction ! Nos joueurs revenaient en jeu avec de meilleurs intentions et le nouveau run, mais cette fois-ci en notre faveur, 10-2, nous permettait de reprendre les commandes et de les garder jusqu’au buzzer la Mi-temps : 39-37 (éval : 41-47).

Le message du coach à la pause était clair : on attaque pied au plancher et on les prend à la gorge ! Message reçu 5/5. Un 14-1 en 4’30 permettait aux SIGmen de prendre le large : 53-38, 24’30. Leo Cavalière était sur la lancée de son match face à Pau en montrant une nouvelle fois l’importance de son fighting spirit et de son engagement sans faille. Quel guerrier mes amis ! Notre défense collective lui prenait le pas et ainsi c’est toute l’équipe qui sortait une belle perf dans cette période, que les hommes de coach Tuovi dominaient sans discussion (57-45, 27’). Heureusement pour les visiteurs que Ndoye attirait les coups de sifflets en sa faveur, sinon l’OLB n’aurait que de maigres miettes durant ces 10 minutes qui se soldaient par un avantage net et sans bavure pour la SIG Strasbourg. Fin du 3^ème quart-temps : 55-60 (éval : 61-70).

Attention néanmoins à ne pas se croire arrivé avant la ligne ! Chris Warren profitait de chaque espace laissé pour faire la différence en attaque. Et, quand ce diable ramenait son équipe à 10 longueurs à 6’40 de la cloche (74-64, 33’20), on commençait à se dire qu’il n’allait pas falloir nous raconter une bien mauvaise blague. Coach Tuovi l’avait bien compris et le temps-mort qui tombait avait pour vocation de le rappeler. Quel dommage qu’il faille cela pour rester dans le droit chemin car clairement notre équipe a les moyens de surclasser dans les grandes longueurs cette équipe orléanaise. Bref… Qu’importe les états d’âme, nos joueurs revenaient une nouvelle fois avec le curseur dans la bonne direction et à 3’ de la fin la SIG Strasbourg allait tout droit vers la victoire : 80-67, 37’. En effet, le rouleau compresseur strasbourgeois était en route et le money time était l’occasion de célébrer avec le public cette 4^ème victoire de suite en Betclic ELITE. SCORE FINAL : 90-75 (éval : 108-79).