Le mot de revange était dans toutes les bouches avant le déplacement de la SIG Strasbourg à Pau. Au final, c’est bel et bien les locaux qui se sont une nouvelle fois imposés (88-76), avec, une nouvelle fois, un Vitalis Chikoko énorme (22pts-14rbs), laissant les SIGmen à leur 6ème place, tout en leur reprenant le panier average, avant la dernière journée mardi et l’ultime rencontre de la saison régulière sur le parquet de Nanterre.
En revanche le début du 2ème acte n’était absolument pas de la même facture. Alors ok, Amine Noua nous gratifiait d’un joli 2+1, mais notre équipe subissait le réveil des Palois qui installaient leur jeu. Bibbins se régalait, Jérémy Leloup se rappelait au bon souvenir de la SIG Strasbourg et Vitalis Chikoko … faisait du Vitalis Chikoko et le 11-2 en 4’ faisait mal : 32-24, 14’. On avait comme un sentiment de déjà vu qui nous passait en tête. Vous vous souvenez du scénario de la finale de la Coupe de France ? … Attention à ne pas replonger. Avec 14pts et 8rbs à la pause, Vitalis Chikoko était une nouvelle fois un insoluble problème pour les SIGmen. L’avance des locaux atteignait 11 unités à 3’50 de la pause (39-28), mais fort heureusement le trio JB, Amine, John nous sauvait un peu pour recoller. On ne commentera pas la différence abyssale aux fautes sifflées qui venait d’offrir 20 lancers en 20 minutes à des Palois qui se gavaient sur la ligne pour faire la bascule en tête. Mi-temps : 48-40 (éval : 59-43).
Un 7-2 pour l’équipe de coach Bartecheky au retour des vestiaires faisait mal. L’équipe semblait empêtrée dans un sacré sac de nœuds, incapable de trouver la faille face à Chikoko & Co. Temps-mort rapide pris par coach Tuovi qui n’avait pas envie de vivre un remake de la finale. Rien ne fonctionnait comme prévu et on sentait l’inquiétude grandir du côté du staff qui prenait déjà un 2ème temps-mort après 4’ de jeu et un score sans appel : 57-44, 24’. Taylor trouvait la mire derrière l’arc, mais un coup d’épée dans l’eau car derrière la sanction était sans appel. Balles perdues des SIGmen, choix compliqués, défense en retard : la sanction tombait avec une avance paloise qui montait à +17 : 64-47, 25’30. Les fautes tombaient en prime comme à Gravelotte (25 contre nous après 30’), rien n’allait. Nous étions à la peine, l’histoire se répétait et à +18 à la 27ème on ne rigolait pas du tout à la mauvaise blague du soir (68-50, 27’). Avec Leo, Yannis et John à 4 fautes et Matt, Ike et Kam à 3 fautes après 30’, nous n’avions plus les mots… Une chose était certaine, à la fin du 3ème quart-temps, la messe semblait dite : 73-52 (éval : 96-51).
Qu’importe le 0-6 pour lancer le dernier quart, le retard accumulé lors des deux périodes précédents était bien trop grand. La confiance était à 100% paloise. Vitalis Chikoko (22pts-14rbs) et ses coéquipiers géraient leur période et rien n’allait ébranler cela. John Roberson et Amine Noua plantaient pourtant 2 triples pour ramener l’équipe à 11pts (79-68, 36’), mais soyons franc, Pau gérait et son coach en premier qui prenait un temps mort après ces deux missiles. La suite le conformait puisque le money time ne donnait lieu à aucune surprise. Jérémy Leloup passait la barre des 20 pts avec 21 unités comme dans ses plus belles années, Bibbins noircissait la feuille de stats (12pts-9pds-5ints-4rbs) ou encore Brandon Jefferson soignait son scoring (19pts) et finalement ce match venait d’accoucher d’un remake dont on se serait bien passé… SCORE FINAL : 88-76 (éval : 114-83).
Le classement après la 33ème journée

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