3/3: les SIGmen régalent à la Mincidélice Cup

Le facteur le plus important au coup d’envoi était très clairement la gestion de la fatigue avec ce 3^ème match en trois jours. Il allait falloir être lucide, hélas l’entame de match était clairement en deçà des espérances à ce niveau. Balles perdues, rebonds lâchés et frustration étaient au programme. Le premier à en payer les pots cassés était Léo Cavalière qui essuyait de vilains chocs et qui était pénalisé de trois fautes dont une technique en 3’. L’effectif était déjà court… Il devenait alors très court ! Les 6 autres pros à disposition tentaient bien de maintenir un certain niveau, mais c’était le Limoges CSP qui démarrait mieux : 10-2, 3’. Le jeune Ilovskiy faisait alors son apparition et se donnait au rebond pour aider l’équipe. Jouant intelligemment, il formait un binôme intéressant avec Matt Mitchell, dont les 15pts dans le quart aidaient énormément. Ainsi, à 3’ de la fin de la période, les cartes étaient rabattues : 15-13, 7’. La SIG Strasbourg était en ordre de marche et finissait le quart en serrant les boulons et en passant un 2-8 en 1’20 pour faire la bascule en tête. Fin du 1^er quart-temps : 21-23 (éval : 19-29).

Le début du 2^ème acte était le moment choisi pour Dre Lansdowne pour sortir de sa boîte. Incisif, le capitaine montrait une nouvelle fois l’exemple et après 4’ la SIG Strasbourg était toujours en tête : 27-28, 14’. Le CSP accélérait légèrement et trouvait un peu d’adresse pour reprendre 4pts d’avance (32-28, 14’30), mais personne ne paniquait, à l’image de Maxim Ilovskiy qui jouait crânement sa chance (4pts-6rbs) pour aider son équipe à passer un 0-8 et reprendre les commandes : 32-36, 17’30.  Mais les Verts et Blancs ne lâchaient rien et s’accrochaient dans un match très décousu au regard du nombre démentiel d’arrêts de jeu (29 fautes au total) et finalement c’était avec une certaine logique que les deux équipes étaient à égalité à la pause. MI-TEMPS : 40-40 (éval : 40-45).

De retour aux affaires, Léo Cavalière faisait un bon début de mi-temps. Il répondait aux assauts de Mathieu Wojciechowski pour permettre à la SIG Strasbourg de rester dans le sillage du Limoges CSP. Et comme Bodian et Dre lui prenaient le pas, le 2-8 qui tombait dans notre filoche faisait passer une nouvelle fois notre équipe aux commandes : 48-50, 24’30. Temps-mort de coach Cancellieri, mais Dre n’en avait que faire et notre capitaine plantait dès le retour en jeu pour faire passer le run à 2-11 en 2’30. Cette fois-ci le retour des vestiaires était maitrisé. Darrin Govens et Will Yeguete prenaient les choses en main pour permettre au CSP de rester sur les talons des Alsaciens (53-55, 27’), mais JB Maille menait avec sérieux le collectif de Frank Kuhn et Romain Leroy qui marquait 7pts au nez et la barbe de leur adversaire et ainsi creuser un écart à la Fin du 3^ème quart-temps : 56-62 (éval : 57-67).

Le plus grand écart du match était atteint dès le retour sur le parquet (56-66, 31’30). Limoges tentait de faire illusion, mais c’était sans compter sur l’impact et le match de mammouth, une nouvelle fois, de Matt Mitchell. Avec déjà 30pts à 6’ du buzzer, Mad Matt opérait un chantier impressionnant, si bien que Strasbourg semblait n’avoir aucune crainte à avoir quant à l’issue à venir : 62-71, 34’30. Semblait… Car dans les faits, les minutes qui suivaient laissaient planer le doute. En effet, alors que les SIGmen comptaient encore 10pts d’avance à 3’50 de la fin (68-78), Bryce Jones (15pts) et sa bande grapillaient. Moins 6… Moins 4… Moins 2… La SIG Strasbourg était à l’arrêt totalement avec le capot qui fumait : 78-80, 39’. Finalement plus de peur que de mal car Junior « clutch » Mbida tuait dans l’œuf les espoirs de victoire du CSP à 22sec du buzzer pour offrir 4pts d’avance à la SIG Strasbourg (78-82), juste avant de claquer un contre en haute altitude sur Desi Rodriguez pour valider la victoire sur le SCORE FINAL de 78-84 (éval : 80-94).