Suite et fin du Luxtrophy ce dimanche 11 septembre. Après la défaite face à Cholet la veille, la SIG Strasbourg avait à cœur de montrer un meilleur visage face au club allemand Crailsheim. Avec un Marcus Keene qui confirme son statut de scoreur (28pts), mais en alternant les hauts et les bas, la SIG Strasbourg a dû batailler pour venir à bout d’un adversaire accrocheur (97-89).
La différence de niveau entre les deux équipes semblait béante et le début de la 2ème période allait nous conforter dans cette impression. Léo Cavalière et Matt Mitchell accéléraient encore et le coach de Crailsheim était obligé de prendre un temps mort quand son équipe affichait 17pts de retard : 37-20, 12’. Mais attention à ne pas tomber dans la facilité et se laisser endormir ! En effet, une grosse soufflante plus tard le match n’avait plus du tout la même physionomie. Les Merlins étaient transfigurés et les SIGmen pris à la gorge par une équipe qui n’affichait plus le même visage. Percutants, adroits et agressifs, les Allemands claquaient un 2-14 en 3’30 qui appelait à son tour un temps-mort de coach Kuhn. Mais rien n’y faisait, la machine strasbourgeoise, si ronflante jusque-là, venait de se gripper. Le chrono avançait et l’avance fondait comme la neige au soleil : 37-27 à la 15’… 39-34 à la 16’… 39-38 à la 18’… mais que se passe-t-il ? Dre stoppait le désastre, mais les 5’30 de trou noir total avaient fait mal et relançaient Crailsheim. La fin de période était alors plus équilibrée et à la pause il était clair que, si les SIGmen voulaient remporter ce match, il allait falloir gagner en constance et en sérieux, à l’inverse de ce qui était arrivé durant ce quart. Affaire à suivre… MI-TEMPS : 45-43 (éval : 47-49).
Les premiers instants de la 2ème mi-temps semblaient rassurants (52-44, 24’), mais rapidement nous allions déchanter. Les SIGmen subissaient le jeu des Merlins et, en un claquement de doigts, le match basculait totalement. En encaissant un 13 à 1 en 2’30, la SIG Strasbourg lâchait les commandes du match (53-57, 26’30). Problème, le trou continuait à s’élargir puisque, peu de temps après, Livingston et sa bande confirmaient le run, malgré un temps-mort de coach Kuhn. Nos joueurs n’y arrivaient plus et le 1-13 se muait en 2-18 pour offrir un matelas confortable à Crailsheim : 54-62, 27’30. Que faire ? Place aux tauliers ! Matt Mitchell et Dre Lansdowne en avaient assez et sonnaient la révolte. Il était impensable de tendre la joue pour se faire gifler aussi aisément : STOP ! Sortant les muscles, motivant leurs coéquipiers, les deux hommes rassuraient un peu en permettant à l’équipe de boucler ces 10 minutes sur un 13-1 qui nous faisait un bien fou : OUF ! Fin du 3ème quart-temps : 67-63 (éval : 70-70).
Rien n’était simple et cette SIG Strasbourg en mode roller coaster n’était pas gage de sécurité. Crailsheim profitait de chaque petite levée de pieds et, alors que nous avions pris 7pts d’avance (70-63), les Allemands ne baissaient pas les bras. Plantant un 0-9, ils reprenaient les rênes de la rencontre (70-72, 32’50), avant de faire grimper leur avance à quatre unités (73-77, 34’), mais c’était là leur dernier coup de boutoir. En effet, allait suivre (ENFIN) le vrai coup d’accélérateur qui allait entériner le sort de cette rencontre. Un 16-5 en 4’, sous l’impulsion de l’insatiable Marcus « serial sniper » Keene (28pts à 62%, 6pds, 5rbs), sonnait le glas des espoirs allemands à l’entrée du money time : 89-81, 38’. Les derniers soubresauts de Livingston (24pts), n’allaient plus rien changer car la SIG Strasbourg s’imposait sur le SCORE FINAL de 97-89 (éval : 108-93).