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Le coup d’arrêt

Auteurs d’une bonne première mi-temps les SIGmen ont vu ensuite LDLC ASVEL augmenter son niveau d’agressivité pour finalement l’emporter au Rhenus 67-83, stoppant ainsi notre série à six victoires.

LA DONNE

Face au triple champion en titre qui arrive au Rhenus après trois belles victoires de rang en Euroleague, la SIG Strasbourg savait qu’elle aurait fort à faire. Au coup d’envoi la dynamque des SIGmen était posivitve avec six victoires consécutives depuis l’arrivée de coach Banchi, mais une chose était certaine, ce match était à coup sûr, le plus gros test depuis le début de cette série que chacun souhaite poursuivre…

Quart-temps #1 : MÊME PAS PEUR

Surprise du chef au coup d’envoi, Mike Belle était de retour dans le 5 majeur. Côté LDLC ASVEL Nando De Colo était laissé au repos et dans les faits, c’était bel et bien les SIGmen qui prenaient le meilleur départ en signant un 10-2 en 2’30. Marcus Keene était remonté comme un coucou Suisse et même quand les visiteurs trouvaient le chemin des filets, ni lui, ni ses coéqupiers ne se laissaient destabilisés pour garder le cap : 14-8, 5’30. Mike Belle en profitait d’ailleurs pour inscrire ses premiers points en pro et faisait tout sauf de la figuration sur le terrain. Avec 4 points, 1 interception et 1 contre en 7’30, mais surtout un sérieux de premier ordre, il apportait une très belle pierre à l’édifice. La jeune garde était impliquée par coach Banchi et notre équipe jouait les yeux dans les yeux avec celle de TJ Parker (21-15, 8’15). Voguant sur une belle adresse (63%) la SIG Strasbourg venait de répondre présente face aux hostilités et cela malgré le retour de l’équipe à Charles Kahudi en fin de période : 26-25, 10’ (éval : 33-31).

Quart-temps #2 : Le RÉVEIL DE LA BÊTE

Le retour en jeu voyait LDLC ASVEL montait un peu plus haut le curseur de l’intensité. Les Noirs et Argents sautaient à la gorge de nos joueurs et pour la première fois du match (28-29) et les 5’ qui arrivaient étaient vraiment compliquées si bien que le collectif rhodanien prenait la poudre d’escampette : 32-37,15’. Attention au réveil de la bête blessée… Coach Banchi décidait alors de sortir un atout de sa manche en relançant Marcus Keene. Chaud comme une baraque à frites un soir d’été, le lutin de la SIG Strasbourg enquillait 8pts et un bijou de caviar pour calmer immédiatement les ardeurs adverses et nous remettre aux commandes : 42-41, 17’. Mais ne nous mentons pas, c’était bien LDLC ASVEL qui sortait un excellent 2ème quart en tirant à 11/14 pour rejoindre les vestiaires en tête en s’appuyant sur un très bon Amine Noua. 43-47, 20’ (éval : 49-60).

quart-temps #3 : Les arbitres sèment le trouble…

Rien n’était fait et nos joueurs venaient de montrer qu’ils pouvaient poser de sérieux problème à LDLC ASVEL. Problème : tout le monde sait que cette équipe est taillé pour le titre, mais de là à avoir tous les coups de sifflet en leur faveur : stop ! Les décisions arbitrales étaient tout simplement lunaires. Le trio de réf’ sifflait deux fautes techniques à notre encontre, une faute contre Bodian inexistantes, on en passe et des meilleurs… Bref, alors qu’ils n’avaient pas besoin de ça, LDLC ASVEL en profitait pour creuser l’écart : 48-57, 25’. Les 20 fautes à 11 dont 7 contre les SIGmen en 4’, laissaient pour le moins dubitatif… Il était alors important de ne pas perdre le nord et le temps passant nos joueurs se battaient pour rester au contact (53-57, 26’). Ce quart laissait un goût amer en bouche, un gout d’inachevé ou plutôt de ne pas avoir pu s’exprimer à armes égales et, à 10’ de la fin, tout était encore à faire. 55-61 (éval : 59-74).

quart-temps #4 : PLUS LE MÊME MATCH

Nos adversaires du soir avaient clairement pris confiance et commençaient même un peu trop à dérouler. Les secondes s’égrainaient et l’écart grandissait inexorablement pour déjà atteindre déjà les 12pts (55-67, 32’). Très clairement l’équipe de TJ Parker était maintenant en mode « gestion ». Le 3ème quart-temps venait de laisser une trace indélébile sur ce match qui venait de connaître un véritable tournant. Marcus Keene tentait bien d’embraser le Rhenus, mais rien n’y faisait, LDLC ASVEL était en roue libre et sans pression en gérant ses 10pts d’avance à 4’ de la fin : 64-74, 36’. Le money time n’était plus que littérature et sans intérêt tant le match avait été tué bien avant celui-ci. On aura forcément des regrets car finalement, d’accord Amine Noua et sa bande sont supérieurs sur le papier, mais cette défaite découlait d’un scénario dont on se serait bien passé… On ne vous commentera même pas les 31 lancers-francs à 10. Ça n’en vaut pas la peine tant le chiffre est éloquent… SCORE FINAL 67-83 (éval : 67-101).

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La belle série commençait avec l’arrivée de coach Banchi s’arrête donc à six. Les 23pts de Marcus Keene n’ont été qu’un coup d’épée dans l’eau face à une armada villeurbannaise qui est venu en Alsace avec un objectif et un seul : étaler sa supériorité à tous les niveaux. C’est chose faite, mais on attend déjà avec impatience le match retour pour leur rendre la monnaie de leur pièce.

Le match en vitesse

SIG STRASBOURG – LDLC ASVEL 67-83. Rhenus Sport. 5 825 spectateurs. Arbitres : MM. Difallah, Kerisit et Oliot.
Les périodes : 26-25, 17-22 (mi-temps : 43-47), 12-14 (55-61), 12-22.

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