Retrouvez les réactions du coach Luca Banchi et du MVP du match, Marcus Keene, à l’issue de la victoire face au Mans.
Luca Banchi : C’est une victoire importante acquise grâce à de gros efforts face à une équipe qui a montré sa valeur et qu’elle était physique. On a un peu souffert en première mi-temps car on a eu du mal à mettre la bonne énergie par moment. La mi-temps a changé totalement notre hiérarchie.
J’ai vraiment beaucoup aimé les efforts qu’on a fait, malgré notre rotation très courte. Je pense qu’on fait un réel bon travail pour créer l’écart et pour montrer différents visages défensifs en deuxième mi-temps tout en montrant un visage très intelligent en attaque. Nous avons réussi cela, malgré le fait qu’on ait encore répété les mêmes erreurs dans les dernières minutes. Une nouvelle fois nous n’avons pas eu un assez gros instinct de tueur pour finir le travail et tuer le match.
Nous avons commis des erreurs basiques qui m’ont vraiment beaucoup, beaucoup, énervé, car une nouvelle fois l’histoire se répète. Nous ne nous sommes pas adaptés et on a vu l’équipe se mettre dans une zone de panique malgré l’avantage acquis. C’est quelque chose qui ne va pas avec une équipe qui a performé comme on l’a vu la majeure partie du match. Je comprends qu’ils soient fatigués, stressés, mais, comme je leur ai dit, il faut qu’on soit plus cynique car des erreurs comme celles-ci auraient pu nous coûter le match.
Une nouvelle fois, probablement nous étions fatigués à la fin, mais ça ne veut pas dire qu’on a le droit d’être cynique. Quand tu mènes comme ça, l’adversaire n’a qu’une solution pour tenter de revenir : faire des fautes. Il n’a pas d’autres alternatives. Faire faute et jouer pour un tir rapide. On ne peut pas abandonner des lancers-francs faciles et encore moins perdre la balle quand l’autre équipe n’a juste qu’à faire faute sur toi. Sérieusement ? De quoi parlons-nous !? C’est un basique ! Et je sais qu’on est fatigué, qu’on n’est plus aussi tranchant, mais d’un autre côté c’est notre travail et nous devons finir le travail… Parce qu’on mérite de finir le travail !
Le Mans a une équipe athlétique et une plus grande rotation que nous, mais il faut noter que nous avons su nous montrer solides une grande partie du match, malgré les absences et tous les problèmes que nous avons. Je retiens que cette équipe a le bon état d’esprit. Maintenant la barre est de plus en plus haute et mardi nous attendons un adversaire très dur. C’est à l’image de ce groupe incroyable avec Dijon et Jérusalem qui sont candidats pour le final 4. Chaque soirée à venir sera comme une soirée de Playoffs. Nous devons nous reposer, récupérer et répéter à nouveau un gros effort dès la réception de Holon. Il faut faire comme nous l’avons fait en 2ème mi-temps ce soir. Nous nous sommes montrés capable de contrôler le match en ayant plus de consistance, un meilleur niveau d’énergie, en jouant au plus proche de notre identité pour être très bon et solide en attaque malgré quelques manques ».
Marcus Keene : « Quand je jouais en Italie la saison dernière je sortais aussi du banc. Je sais ce que je dois faire quand je suis dans cette position. Nous avons différents plans de jeu et, pour ce match face au Mans, le coach n’a pas voulu m’exposer dès le début du match. Il a voulu commencer plus grand.
L’absence de Léo, en plus de celle de Matt, change les plans. Mais des jeunes comme Mike nous aide. On l’a vu en première mi-temps. On doit s’adapter. Ike a joué en 5 et en 4. On doit tous augmenter notre niveau dans des moments comme celui-là. Comme le coach le dit, la saison est faite de hauts et de bas, on ne peut pas se servir des absences comme excuses. Nous devons faire ce qu’il a à faire, peu importe le roster qu’on a. Certaines défaites te ramènent sur terre. On ne va pas revenir sur le match à Paris, mais il fallait revenir et montrer qu’on avançait.
J’aime l’énergie du public. Chaque match à domicile je me nourris de ça. Le basket est aussi un divertissement pour les fans. Il faut absorber cette énergie et c’est ce que j’aime faire et m’en servir à domicile.
Les tirs que j’ai pris, et que j’ai mis ce soir, je les ai pris des centaines de fois dans ma vie. J’aime ces gros tirs dans des moments chauds. Mais c’est l’équipe qui a su me mettre dans de bonnes situations et je n’avais plus qu’à tirer. Il y avait des joueurs plus grands face à moi, mais j’ai appris à jouer avec cette différence de taille. Ça a toujours été comme ça et je sais ce que je dois faire pour trouver de bons tirs malgré tout. C’est ce que j’ai essayé de faire et c’est ce qui est plutôt bien arrivé lors de ce match ».