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Actualités A la rencontre de Tim Frazier

A la rencontre de Tim Frazier

Feu vert médical en poche, Tim Frazier a rejoint ses coéquipiers à l’entraînement fin de semaine dernière. Après lui avoir laissé le temps de trouver ses marques, nous avons pris un peu de temps pour mieux le connaître le temps d’une interview.

Avant tout, comment vas-tu et comment se passe ton intégration ?

T.F : « Tout se passe bien, la transition se passe bien. J’ai fait venir mes affaires et je prends mes marques. Mes coéquipiers et le staff font tout pour faciliter mon intégration. Le club m’a trouvé un appartement et fait tout pour que je me sente ici comme à la maison ».

Revenons un peu en arrière… Pourquoi quitter l’AEK Athènes pour venir ici ?
T.F : « Honnêtement, tout s’est fait assez simplement. Quand j’ai su que Strasbourg s’intéressait à moi, un des meilleurs clubs de BCL, j’ai vu une belle opportunité. Dès les premiers contacts on m’a fait sentir qu’en venant je pouvais aider l’équipe. Venir ici était la meilleure option pour moi à ce moment de la saison. L’AEK Athènes et moi étions d’accord pour que je parte. C’était mieux pour eux comme pour moi de prendre cette décision d’un commun accord car je voulais venir ici ».

C’est ta première saison en Europe. Quel est ton regard sur le basket européen ?
T.F : « C’est différent des Etats-Unis. J’aimais jouer en NBA, mais je trouve ça formateur d’avoir la chance de jouer dans différents pays avec différents styles de jeu. Il faut savoir apprécier les choses à leur juste valeur. J’ai de la chance de pouvoir vivre de ma passion et jouer ailleurs qu’aux Etats-Unis. Il y a plein de beaux endroits où jouer en plus, comme Athènes et Strasbourg. Pour moi, avant de parler de basket pur, il faut surtout apprécier le fait de jouer et je suis très heureux de porter maintenant le maillot de Strasbourg ».

Un mot sur l’équipe et tes nouveaux coéquipiers…
T.F : « Je suis très enthousiaste à l’idée de jouer avec eux. C’est une très bonne équipe, ça je le savais pour l’avoir vu en regardant les matches de BCL, mais je découvre aussi que c’est un super groupe. Les gars sont très unis. Ça se sent dès les premiers instants passés avec eux. Ça fait plaisir de se sentir dans un groupe et un club aussi soudé. C’est ce qu’on m’avait dit un peu avant de venir… »

On ? Qui ça ?
T.F : « J’ai parlé avec Bonzie Colson avant d’arriver. Il ne m’a dit que du bien du club, que j’allais adorer et m’éclater en venant dans cette équipe. Il m’a clairement fait comprendre que venir ici était la meilleure chose pour moi ».

Quels sont tes objectifs personnels ?
T.F : « J’ai 32 ans maintenant et l’objectif est avant tout de profiter et de prendre du plaisir sur le terrain. Je ne l’ai pas assez fait quand j’étais jeune. J’ai envie de profiter de chaque moment qui se présente devant moi. Plus jeune j’étais en mode « je veux faire ceci ou cela ». Six ou sept ans plus tard je me rends compte à quel point il faut vivre dans le présent, profiter, tout donner et ne pas trop penser à l’avenir. Bien évidemment que si un GM de NBA m’appelle pour que j’y retourne, j’irai, mais pour le moment mon objectif est d’être le meilleur là où je suis. Je porte les couleurs de Strasbourg et tout ce qui compte c’est d’être le meilleur pour mes coéquipiers et pour l’équipe sur et en dehors du terrain ».

Connais-tu certains de tes nouveaux coéquipiers ?
T.F : « Oui je connais Marcus. On s’est connu au TBT Tournament aux Etats-Unis. Mais même avant ça j’avais entendu parler de lui lors de sa dernière année à Michigan. Je connais Rodions depuis qu’il a joué à Brooklyn aussi. Je ne les connais pas personnellement, mais je connais Ike et Dre de part leurs parcours et je sais qu’ils sont ici depuis longtemps. Ils ont une très bonne réputation… C’est à l’image de cette équipe et de ce qu’on m’a dit. Il y a un très bon groupe de gars et je suis très heureux d’en faire partie ».

Parlons un plus spécifiquement de Marcus et votre binôme sur le poste 1.
T.F : « C’est un joueur phénoménal capable de faire des choses incroyables. Tout le monde connaît sa capacité à marquer des tirs incroyables et décisifs. C’est le leader offensif de l’équipe. Il est dans les meilleurs marqueurs en BCL et en France. Si l’équipe a fini première en saison régulière et si elle est encore première au Top16 de la BCL, il n’y est pas pour rien. J’ai vu des matches durant lesquels il a marqué de très gros shoots. Il est impressionnant. Je ne suis pas là pour changer ça. On a parlé. Il sait que je suis là pour l’aider et pas pour prendre sa place. Il a fait de grandes choses jusque maintenant, pourquoi stopper ça ? L’équipe a besoin de lui, à moi d’être le plus complémentaire possible de lui. Je suis ici pour entrer dans un collectif, aider l’équipe et faire ce que le coach attend de moi. Je joue au basket depuis longtemps et je sais ce qu’il faut faire et ne pas faire quand on arrive dans un groupe. Chacun a son rôle et une partie du mien et d’aider Marcus… Mais il est clair que notre association fait un beau duo sur la ligne arrière je trouve ! »

Ton premier match sera contre LDLC ASVEL…
T.F [il coupe] : « Je m’attendais à cette question ! Je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose et je ne pense même pas à ça pour être honnête. Dans un match de basket il y a un vainqueur et ce qu’on doit faire c’est être prêt et jouer son meilleur basket pour ne rien regretter. Que ce soit l’ASVEL ou un autre club, ça ne change rien. Ce sera mon premier match et si tu commences à réfléchir comme ça, tu peux devenir anxieux, nerveux. Je dois me concentrer sur notre jeu, nos systèmes et minimiser mes erreurs pour aider l’équipe. A moi de jouer le basket que je sais faire et pour lequel le coach m’a choisi. Je dois faire le mieux possible, le plus vite possible, que ce soit l’ASVEL ou quiconque d’autre en face ».

Tu parles du coach. Quels ont été vos échanges ?
T.F : « On a bien parlé. Il a été très direct. Il sait exactement ce qu’il veut et ce qu’il attend de moi. Il a une approche qui démontre qu’il veut faciliter l’intégration et l’utilisation de ses joueurs. Il m’a expliqué ce qui manque aujourd’hui à cette équipe avec toutes les absences dont elle souffre à cause des absences. On est sur la même longueur d’onde. On a parlé attaque, défense, philosophie de jeu et les attentes qu’il a. Plus généralement, moi qui suis le basket mondial, je vois l’excellent travail qu’il fait avec l’équipe nationale de Lettonie et je suis très heureux de jouer pour lui ».