Ce mercredi 15 février à 20h au Rhenus Sport, la SIG Strasbourg affronte Boulazac, pensionnaire de de Prob en huitième de finale de la Coupe de France. Une dernière rencontre avant la trêve internationale, mais une surtout une rencontre qu’il faudra aborder avec lucidité au regard de la situation.
Les organismes sont fatigués, les blessures ou mêmes simples bobos ou douleurs sont légion, si bien qu’aujourd’hui les heures du kiné de la SIG Strasbourg se doivent d’être extensibles dans des proportions incroyables. Néanmoins, tout le monde se met en quatre afin de de palier au mieux aux douleurs, mais aussi et surtout aux absences pour être le plus compétitif possible.
En accueillant une équipe de Boulazac qui elle a très certainement le curseur rivé sur sa finale de Leaders Cup ce dimanche, les SIGmen espèrent, malgré tout, faire une belle entrée dans cette édition 2023 de la Coupe de France. Face à l’équipe 3ème de ProB, les Alsaciens aimeraient bien stopper la série de défaites en cours à trois de suite. Mais cela risque d’être plus simple à dire qu’à faire comme l’explique coach Banchi : « Nous avons des joueurs qui ont joué tellement de minutes ces derniers match, qu’ils ont accumulé beaucoup de fatigue. Forcément la qualité de notre basket dans les moments cruciaux en souffre énormément, comme lors des dernières minutes des derniers matchs. Je ne veux pas réfléchir pour me dire comment trouver des jours de récupération, comment retrouver une énergie nécessaire pour gagner des matches pour faire face à des équipes de valeurs. Il faut s’appuyer sur la vérité de l’instant présent car, si on s’arrête au fait qu’on a perdus les trois derniers matches, ça toucherait notre confiance ». Inutile de dire, et cela ne surprendra personne, que si vous parlez avec DeAndre Lansdowne, il n’a qu’une idée en tête : gagner tous les matches, peu importe les circonstances. Aujourd’hui l’état d’esprit de cette équipe est celui-là, se donner sans compter pour ne jamais regretter. Boulazac est prévenu.
On pourrait se plonger dans de multiples et longues conjectures afin de trouver la ou les clés du match. Un sujet que balayerait d’un revers la main le coach d’ailleurs. Certains pourrait dire : la défense. Mais là aussi Luca Banchi tient à, justement, prendre la défense de son groupe : « C’est facile de pointer du doigt nos erreurs en défense, mais on est surtout dans une configuration avec une rotation très limitée. Quand tu n’es pas à 100% de ton énergie c’est difficile d’être tout le temps à 100% dans l’effort. On parle d’adversaires de haut niveau face à nous et même pour ce match face à Boulazac ». Et surtout que personne ne fasse la digression d’aller sur le chemin du rapport de force entre un club de Betclic ELITE et un club de ProB ! Une nouvelle fois, le contexte, le fond, la forme et le plan d’ensemble doiventt être pris en compte. Boulazac une équipe de ProB ? « Oui c’est une équipe de ProB, mais c’est une fausse équipe de ProB ! La majorité des joueurs sont des joueurs de Betclic ELITE. Ils ont 10 pros, ils tournent bien et tout le monde joue entre 19 et 25min par match. Je le répète, ce n’est pas une vraie équipe de ProB. Il faut s’y préparer surtout quand on sait que depuis 3 matches notre niveau diminue clairement au fil de la rencontre à cause de cette rotation courte. Mais j’espère qu’on sera capable de fournir un bon match, même si rien ne sera facile ».
Les absences sont lourdes pour la SIG Strasbourg, au moins autant que les jambes de l’ensemble des SIGmen, mais encore un effort leur est demandé avant une trêve qui va à coup sûr faire énormément de bien. Le mot de la fin revient au coach pour qui l’objectif pour ce huitième de finale est clair : « Montrer notre meilleure version possible lors des 40 prochaines minutes ou plus si nécessaire, malgré notre situation ».