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11 avr 23 - Résumé de match
L’histoire devra s’écrire à Bonn
La montagne était très haute et la SIG Strasbourg savait qu’elle aurait fort à faire face à une équipe de Bonn revancharde. Hélas, malgré un Rhenus incandescent, notre équipe n’a pas réussi à gravir une 2ème fois le sommet. En effet, c’est bel et bien Bonn qui l’a emporté 66-76. Une belle sera nécessaire dans une semaine pour conclure ce quart de final.
LA DONNE
Après un match aller remporté héroïquement, les SIGmen accueillaient l’équipe de Bonn au Rhenus. Un match retour qui voyait les retours de DeAndre Lansdowne et Ike Udanoh côté strasbourgeois et qui avait au coup d’envoi une donne très simple. Si la SIG Strasbourg gagnait, elle était qualifiée pour le Final 4. Si Bonn l’emportait en Alsace, il faudrait alors une belle la semaine suivante au Telekom dôme.
Quart-temps #1 : Leo en fer de lance
Le match débutait dans une ambiance des grands soirs. La SIGArmy avait face à elle 350 acharnés fans de Bonn qui avaient commencé à s’égosiller 2h avant le coup d’envoi. Quand Léo Cavalière dunkait le public exultait et quand Dre plantait un triple la SIGArmy se levait d’un seul homme. L’intensité était dingue et il n’était guère surprenant de voir les deux équipes à égalité après 3’ : 5-5. Mais attention, Bonn avait bien sûr envie de rendre la monnaie de leur pièce aux SIGmen après le scénario du match aller. Les Roses et Blancs plaçaient un petit coup d’accélérateur et le 2-12 qui tombait en 2’20 faisait mal : 7-15, 5’. Temps-mort SIG Strasbourg et derrière le réveil faisait plaisir. Coup sur coup, Marcus tirait la sonnette d’alarme et ses 5pts en 20sec galvanisaient l’équipe. A son tour le coach visiteur demandait un break. Les rotations faisaient leur œuvre, mais le score n’avançait plus (12-15, 7’). L’homme de ce quart était Léo Cavalière. Quelle hargne et quelle intensité chez Léo. Ses 7pts nous portaient en cette fin de période que l’équipe bouclait en boulet de canon sur 10-3, pour permettre au tableau d’affichage d’indiquer le plus petit des écarts : 17-18, 10’ (éval : 23-18).
Quart-temps #2 : Bonn accélère
Ce match était électrique. Le trash talking était de guise des deux côtés, les contacts tous à la limite, la rage de vaincre à 150% aussi bien à Strasbourg qu’à Bonn. Chaque action se jouait dans une ambiance folle et les protagonistes développaient un basket de très haut niveau. Bodian Massa régnait en maître dans la peinture et Marcus Keene récitait une partition intelligente. Ainsi, après 3’30 tout le monde était toujours à égalité : 22-22, 13’30. Le collectif de Bonn était sacrément bien huilé et quand un mini run arrivait (0-7), coach Banchi se devait de stopper le jeu pour tenter d’éviter l’éclat : 22-29, 15’. Hélas la machine tournait à plein régime et nos joueurs ne parvenaient pas à la suivre. Le temps avançait et notre défense prenait l’eau pendant que notre attaque était mise sous l’éteignoir. Le 0-13 pris en plein dans le buffet ne faisait pas plaisir (22-35, 16’30). Autant dire qu’on était tout heureux de voir Dre stopper l’hémorragie des 3 dernières minutes. Le jeu était alors de nouveau équilibré, mais il était clair que l’éclat pris laissait des traces sur le score à la pause : 28-41, 20’ (éval : 29-50).
Quart-temps #3 : Bonn trop fort
Limités à 11pts dans le quart précédent, les SIGmen venaient de tomber sur un os. Rien n’était offert et le talent de cette équipe de Bonn était évident. Difficile d’y faire face et quand Hawkins prenait feu en plantant 8pts dès le retour sur le parquet, tout était encore plus compliqué. Notre retard atteignait 17 unités et coach Banchi était obligé de prendre un temps-mort pour réveiller ses joueurs : 35-52, 24’. Objectivement, on assistait à un clinic de Hawkins et son équipe. Tout était récité à la perfection. Non pas que notre équipe déjouait, non. Bonn évoluait vraiment un niveau au dessus. La barre des 20pts de retard était atteinte après 25’30 (37-57) et comme ce diable de Javontae Hawkins se rappelait au bon souvenir de la France (13pts en 7’), on commençait à vraiment imaginer une belle dans une semaine à Bonn : 42-63, 27’30. En prime nous laissions beaucoup de munitions sur la ligne (4/13 à la 30’), ainsi rien n’allait vraiment vers une issue heureuse. Comme lors deux précédents, la SIG Strasbourg lâchait ce quart et, à 10’ du buzzer, Bonn avait quasiment déjà fait le travail : 48-64 (éval : 50-73).
Quart-temps #4 : Trop tard…
Le dernier quart-temps proposait une entame tonitruante de notre équipe. Un 6-0 entretenait un infime espoir en ramenant l’écart à 10pts (54-64, 31’), mais les visiteurs ne paniquaient pas et nous calmaient direct. Après 1’ d’euphorie, suivait 3’ de gâchis où les occasions manquées nous tuaient et, ainsi, à 5’30 de la fin, il était difficile d’y croire encore : 54-70, 34’30. Marcus Keene tentait le tout pour le tout pour sauver son équipe et ses 8pts ramenaient l’écart sous les 10pts pour la première fois depuis très longtemps (62-70, 36’30), mais il était dit que les Allemands prendraient leur revanche. Les SIGmen venaient d'être dépassés trop longtemps par la fougue et le talent des Roses et Blancs et peu importe les dernières actions, c’était bel et bien Bonn qui l’emportait pour égaliser dans cette série. SCORE FINAL 66-76 (éval : 73-84).
Il faudra donc un match #3 à ce quart de finale. Une belle qui s’annonce de feu entre deux équipes qui ont su aller l’emporter chez l’autre. Et si l’histoire se poursuivait ainsi ? On ne demande pas mieux. Réponse dans une semaine au Telekom Dôme de Bonn
Le match en vitesse
SIG STRASBOURG – TELEKOM BASKETS BONN 66-76. Rhenus Sport. 5 315 spectateurs. Arbitres : MM Mazzoni (ITA), Calatrava Cuevas (ESP) et Baldini (ITA).
Les périodes : 17-18, 11-23 (mi-temps : 28-41), 20-23 (48-64), 18-12.
Les périodes : 17-18, 11-23 (mi-temps : 28-41), 20-23 (48-64), 18-12.