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PLAYOFFS NOUS VOILA !!!

En déplacement sur le parquet de Roanne, les SIGmen savaient qu’ils n’étaient plus maîtres de leur destin, mais que néanmoins une victoire était nécessaire. Et devinez quoi ? Toutes les planètes se sont alignées comme par magie. En l’emportant 88-92 à Roanne et en profitant des défaites de Paris et Gravelines, les SIGmen sont revenus du diable Vauvert d’une saison qui était pourtant mal emmanchée pour arracher à la sueur de leur front LA QUALIFICATION POUR LES PLAYOFFS !

LA DONNE

Dernier match de saison régulière pour les deux équipes. Face à une équipe de Roanne qui n’avait plus rien à jouer les SIGmen étaient dans l’obligation de gagner pour espérer une qualification en Playoffs. Espérer… car une victoire ne suffisait pas. En effet, pour ravir la 8ème et dernière place qualificative, il leur fallait également compter sur des défaites de Gravelines et Paris.
Quart-temps #1 : début poussif
Début de match très poussif de la part des protagonistes. Les tirs manqués s’enchaînaient et le 4/18 au cumul des deux équipes après 4’ n’était pas du meilleur effet, ce qui donnait un score bien maigrichon : 4-4. Bien évidemment, tout le monde avait un œil sur les deux autres rencontres et le 15-0 de Gravelines pour lancer son match, n’avait pas vocation à nous donner le sourire… Hélas, petit à petit les Roannais retrouvaient leurs marques sur leur parquet et la SIG Strasbourg se retrouvait en difficulté et coach Banchi prenait un temps-mort pour tenter de stopper les locaux qui menaient de 8pts à 2’45 de la fin du quart : 16-8, 7’15. Mais l’adresse en berne et trop de balles perdues (6) coutaient chers à des SIGmen qui étaient à la traine après 10’ : 23-13 (éval : 25-10).
Gravelines menant face à Nancy 23 à 17 et Paris face aux Metropolitans 27 à 26, la SIG Strasbourg était virtuellement 10ème après 10’ sur tous les parquets.
Quart-temps #2 : le réveil
L’équipe retrouvait un peu plus d’énergie et de cohérence au retour sur le parquet et, grâce à un collectif investi, l’équipe recollait à 5 longueurs : 25-20, 12’15. Tout n’était pas parfait, mais en se montrant un peu plus agressif les SIGmen grapillaient leur retard et le 2-7 qui arrivait faisait du bien : 31-29, 16’. Le réveil des Alsaciens coïncidait d’ailleurs avec le come-back de Nancy et des Mets qui prenaient l’avantage sur Gravelines et Paris dans le même temps. L’équipe ne levait pas le pied et, peu de temps après, Paul Lacombe plantait un triple pour donner l’avantage à son équipe : 33-34, 17’. La marche en avant, durant ce bon quart de nos joueurs, se poursuivait et le 1-9 portait le score à 34-38 à 2’ de la pause. Hélas les joueurs de Roanne finissaient fort et c’était bien eux qui rejoignaient les vestiaires en tête : 40-38, 20’ (éval : 43-42).
Gravelines perdant face à Nancy 37 à 34 et Paris face aux Metropolitans 51 à 47, la SIG Strasbourg était virtuellement 10ème après 20’ sur tous les parquets
Quart-temps #3 : up and down
Le retour de la pause était aux antipodes de nos désirs. Ronald March prenait feu et l’arceau lui semblait large comme une bassine. En marquant 10pts en 1’50 il tuait le Momentum pour offrir à lui seul 9pts d’avance à son équipe : 50-41. Voilà bien un scenarii dont on se serait passé volontier… L’équipe était restée aux stands. Roanne n’en demandait pas plus pour en profiter et le run avait des airs de claques quand un 18 à 9 nous remettait à plus de 10pts de retard : 58-47, 24’30. Notre défense n’y était pas dans cette période et l’adversaire saisissait l’occasion pour gérer son match. Mais, en gérant, on lève forcément un peu le pied et nos joueurs en profitaient pour placer un 2-8 qui avait vocation à nous rassurer un peu (63-58, 27’). Matt Mitchell et DeAndre Lansdowne mettaient le bleu de chauffe pour faire oublier le retour en jeu manqué et tout était encore possible à 10’ de la fin : 69-66 (éval : 76-76).
Gravelines perdant face à Nancy 58 à 57 et Paris face aux Metropolitans 69 à 64, la SIG Strasbourg était virtuellement 10ème après 30’ sur tous les parquets
Quart-temps #4 : Job is done !
Ike Udanoh nous rapprochait encore un peu plus en portant le score à 71-70 à 8’30 de la fin, mais ce diable de Ronald March gratifiait son public d’une très belle dernière sortie. Avec déjà 21pts à son compteur après 32’30, il portait son équipe qui reprenait le large : 77-70. Nos joueurs ne trouvaient pas la faille et le temps passant on se mettait à stresser en imaginant l’issue… Mais Marcus Keene et Matt Mitchell entretenaient un peu l’espoir, même si des choix discutables nous coûtaient aussi. Mais qu’importe, alors que tout était loin d’être nickel les SIGmen réussissaient à égaliser à 3’ du buzzer après un petit run qui tombait de nul part ! Mieux même, un incroyable 0-10 en 2’20 nous offrait 4pts d’avance à l’entrée du money time : 83-87, 38’. Cette histoire était lunaire et cette équipe nous montrait une nouvelle fois son abnégation car, croyez-le ou non, au terme de 4 dernières minutes de folie la SIG Strasbourg remportait ce match ! SCORE FINAL 88-92 (éval : 96-110).
Un scénario hitchcockien de psychopathe qui touchait au divin quand l’ensemble d’un club, d’une ville, d’une région se retrouvait unis derrière le SLUC Nancy qui jouait une prolongation face à Gravelines. Paris ayant perdu, l’Alsace et la Lorraine étaient soudés et l’explosion de joie était totale quand le SLUC l’emportait 93-88 à Sportica.
En bouclant la saison régulière sur quatre victoires en quatre matches, l’équipe de coach Banchi est revenue du diable Vauvert, faisant oublier le début de saison le plus moche de l’histoire (1v/7d). En se battant comme des lions, n’abandonnant jamais, nos joueurs ont réussi l’impensable en se qualifiant pour les Playoffs 2023 !!!

Le match en vitesse

ROANNE – SIG STRASBOURG 88-92. Halle Vacheresse. 5 000 spectateurs. Arbitres : MM. Hosselet, Deman et Landy.
Les périodes : 23-13, 17-25 (mi-temps : 40-38), 29-28 (69-66), 19-26.
 

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