La SIG Strasbourg se déplaçait mardi soir sur le parquet des Metropolitans 92 pour le compte de la 32ème journée de Betclic Elite. Il était essentiel de rebondir après la défaite du week-end dernier en finale de Coupe de France. Un match crucial pour maintenir l’espoir d’une qualification en post-season. Défaite interdite face au dernier du championnat. Dans un match très offensif, la SIG Strasbourg a fini par avoir le dernier mot 85-107. Cerise sur le gâteau, Dijon s’est imposé sur le parquet de Cholet et permet aux Sigmen de retrouver le Top 8.
LA DONNE :
À trois journées de la fin de la saison régulière, la SIG Strasbourg n’avait pas encore validé son billet pour les Playoffs. Une réaction était attendue après la défaite contre Le Mans au Rhénus Sport lors de la dernière rencontre de championnat. Dos au mur, les Strasbourgeois étaient dans la nécessité de faire un sans-faute et espérer une défaite de Cholet pour goûter à nouveau aux joutes printanières. Les joueurs de Boulogne-Levallois restaient eux, sur cinq défaites consécutives en Betclic Elite. Autre objectif face à la bande de l’ancien Sigmen Axel Toupane : mettre fin à la série de 4 mois sans victoire à l’extérieur.
RESUME DU MATCH :
Q#1 : Une entame avec beaucoup d’adresse
Dans ce début de match, les SIGmen laissaient échapper des rebonds offensifs et Fabian White en profitait. Les Strasbourgeois réagissaient avec un 7-0 initié par Hooker, Mcgee et Léopold Cavalière (2-7, 2’). Mais l’ancien Alsacien Tim Frazier réagissait avec un trois points. Hooker lui répondait illico longue distance. Dans une ambiance feutrée, la SIG Strasbourg égarait un nouveau rebond et Fabian White inscrivait un and one. Un side step de Mgee permettait de garder un petit matelas d’avance (8-12, 5’). Brooks mettait un énorme poster devant une salle médusée (8-14, 6’). Les esprits s’échauffaient après du trashtalking. Les fautes techniques et antisportives se multipliaient. Les Strasbourgeois ne se laissaient pas sortir du match avec un 3 points d’Invernizzi et un panier proche du cercle d’Akin permettait de faire un run (15-21, 7’). Axel Toupane, un visage bien connu de la SIG Strasbourg distillait un caviar pour un nouveau and one de Loum (19-21, 8’). Un panier à trois points au buzzer de Paul Lacombe permettait de prendre de l’air et mettre un coup sur la tête des Franciliens... Fin du 1er quarts-temps : 21-26 (Eval : 16-31)
Q#2 : Les anciens Strasbourgeois font mal
Le panier encaissé au buzzer ne semblait pas faire trembler les Mets 92 qui entamaient le quarts-temps par un 6-0 en profitant des pertes de balles et rebonds offensifs. Dans un match de séries, les Strasbourgeois répondaient à leur tour par un 6-0 (27-33, 12’). Après un rebond offensif, Capitaine Cavalière mettait le couvercle et coach Besson prenait temps-mort pour stopper tout ça (27-35, 14’). Les anciens Strasbourgeois avaient décidemment envie de se rappeler au bon souvenir de leurs périodes alsaciennes puisque Toupane inscrivait un nouveau panier plus faute. S’en suivait un tir longue distance et un dunk de Loum. Cancellieri décidait de ramener tout le monde sur le banc avec un temps-mort (34-38, 15’). Toupane continuait son chantier avec un trois points mais Mcgee lui répondait du tac au tac. Dans une première mi-temps très prolifique offensivement, Frazier ajoutait un nouveau tir du parking. La SIG Strasbourg reprenait ses distances grâce à Cavalière et un lancer franc après la faute technique de coach Besson (41-47, 18’). Les défenses n’étaient pas à la fête et Quinton ajoutait un nouveau tir primé qui poussait l’entraîneur des Mets92 à prendre un nouveau temps-mort (41-50, 19’). Le nouveau panier d’un Paul Lacombe au four et au moulin (10 pts, 3 rbds et 3 pads à la mi-temps) permettait à la SIG Strasbourg de rentrer au vestiaire avec le plus gros écart du match. Mi-temps : 43-55 (Eval : 36-67)
Q#3 : Des défenses en difficulté
Tyrus Mcgee n’avait pas refroidi dans les vestiaires et inscrivait un nouveau tir à trois points. Axel Toupane et Tim Frazier reprenaient aussi du service mais Mgee éloignait le danger avec une nouvelle banderille (54-63, 23’). Un Fabian White costaud sous le cercle et une nouvelle faute technique permettait aux Metropolitans 92 de revenir tout proche (59-65, 25’). Fabian White y retournait et claquait un gros dunk sur un bon service de l’inévitable Axel Toupane. Coach C décidait de prendre un temps-mort pour recadrer ses joueurs concernant une défense trop poreuse. Dans un soir d’adresse Paul Lacombe mettait un nouveau tir à trois points. Boris Dallo sanctionnait lui aussi la défense de zone des Mets 92 avec un nouveau tir du parking pour maintenir l’écart (65-77, 29’). Invernizzi sortait à nouveau de sa boîte et incrivait un trois points au buzzer pour clôturer le troisième quarts-temps : 67-80 (Eval : 66-98)
Q#4 : En gestion
Phil Booth scorait sur un beau drive et Hooker sanctionnait derrière l’arc. Un panier plus faute de Gauzin et un tir extérieur de Sorokas permettaient aux Mets 92 de limiter la casse (73-85, 32’). Dans un Palais des Sports Marcel Cerdan clairsemé, Brooks fracassait à nouveau le cercle et Invernizzi allait tranquillement jusqu’au panier pour gonfler la marque (73-89, 33’). La fin de match avait des airs de All Star Game tant les défenses étaient aux abonnés absentes. Les deux équipes s’échangeaient des paniers et le score gonflait (76-93, 34’). Léopold Cavalière inscrivait le panier pour passer le cap des 100 unités (84-100, 39’). Illan Pietrus a également eu l’occasion de participer à la fête en inscrivant un panier mi-distance pour clôturer le match. Score final : 85-107 (Eval : 82-132)
LE MATCH EN VITESSE :
Metropolitans – SIG Strasbourg : 85-107
Palais des Sports Marcel Cerdan : 1000 spectateurs
Arbitres : MM. Kerisit, Canet et CECCARELLI
Les périodes : 21-26, 22-29 (mi-temps : 43-55), 24-25, 18-27 (Fin du match 85-107)
