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tyrus
29 avr 24 - Présentation

Le jour d’après

 

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jb

Pendant que l’Europe du basket était réunie pour faire la fête, du business et du réseautage à Belgrade pour le Final 4 de la Basketball Champions League, le dimanche des SIGmen n’était pas exactement du même acabit. Battus en finale de la Coupe de France par des Dijonnais talentueux et constants durant 40min, les SIGmen se sont retrouvés au Rhenus hier 28 avril, un dimanche qui avait valeur de jour d’après.
Les jambes lourdes et le cœur gros ils ont dû vite tourner la page d’un chapitre Coupe de France si beau en huitième, quart, demie et durant 35 minutes en finale… Il n’a pas manqué grand-chose, mais le plus important est maintenant de ne surtout pas tenter d’avancer en regardant dans le rétroviseur. Le retour aux affaires courantes dès le jour d’après, coïncide avec le sprint final de la saison régulière de Betclic ELITE.
A trois journées de la fin la SIG Strasbourg n’a pas son ticket pour les Playoffs. Pour se faire il faut à l’équipe de Massimo Cancellieri gagner ses trois derniers matches, tout en comptant à minima sur un échec de Cholet pour finir 8ème et le rêve d’une 7ème place n’est pas utopique puisque Saint-Quentin est encore à portée de tir.
Pour y parvenir il faudra commencer par s’imposer sur le parquet des Mets92 ce mardi 30 avril. Défaite interdite chez le dernier de la classe… Et si la SIG Strasbourg aspire à voir plus grand il est de toute façon évident qu’elle ne peut se permettre un accident face à une équipe déjà reléguée. Arrivera ensuite Blois et enfin Saint-Quentin pour finir et, comme dit l’adage, c’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens.
Commençons par aborder ce jour d’après avec un premier match à la vie à la mort, en balayant d’un revers de la main les 4 mois sans victoire hors d’Alsace afin de poser la première pierre d’un hat trick nécessaire. SIGmen, qu’importe le passé proche, on croit en vous encore et toujours !

 

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mets 92

 

Le chiffre

50…

La Finale de la Coupe de France était le 50ème match officiel des SIGmen cette saison. Le calcul est simple : 15 matches de BCL, 4 de Coupe de France et 31 de championnat, le tout en un peu plus de 7 mois, soit un match tous les 4 jours et demi en moyenne. Un rythme effréné qui ne serait possible sans le travail de l’ombre du staff médical de la SIG Strasbourg qui ne compte pas ses heures en soin.
La vérité du sport pro est telle que le match le plus important est toujours le suivant et cela se vérifie encore avec une 51ème sortie sur le parquet de Boulogne-Levallois qui se jouera 3 jours après le match précédent à l’Accor Arena. 
Avec à ce jour 26 victoires et 24 défaites au compteur de la saison, la SIG Strasbourg se doit aujourd’hui de réaliser un calcul simple : 26 + 3 afin d’accrocher son rêve de Playoffs. 
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stats mets 92

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massimo

La parole au coach

Dans quel état d’esprit es-tu ?
M.C. : « Nous allons tout faire pour se qualifier pour les Play-offs et pour ça, nous devons gagner les trois prochains matchs. La Coupe de France était une parenthèse dans le championnat. On a essayé, on a joué. C’est vrai que gagner, c’est mieux que perdre, mais nous sommes quand même allés jusqu’en Finale. Les 16 autres équipes ne sont pas allées jusque-là. Dans ces situations, il faut voir le positif. Maintenant, nous n’avons que le match face aux Metropolitans en tête. »
Quel est ton regard sur l’adversaire ?
M.C. : « Même si cette équipe est déjà reléguée en Pro B, nous devrons jouer avec la même intensité que face à n’importe quelle autre équipe. On a préparé le match et l’état d’esprit des joueurs est positif. Bien sûr, les joueurs sont très déçus de cette défaite en Finale, mais nous ne pouvons pas jouer un match en étant déprimé. Nous n’avons pas le temps d’avoir des regrets. Il faut tout de suite passer à la suite. Il ne faut pas se projeter. Il faut voir match après match, car si nous en perdons un, la saison est terminée. Nous avons fait un bon entraînement aujourd’hui, les joueurs sont très sérieux et motivés. »
Quels sont les points forts des Metropolitans 92 ?
M.C. : « Ils ont un bon rythme de jeu et ils sont imprévisibles. Ils ont des shooters de haut niveau surtout sur les postes 2, 3 et 4. Leur intérieur, Nick Ward est très incisif dos au panier et aux rebonds. De notre côté, on doit absolument résoudre les problèmes de rebonds offensifs, car c’était compliqué dernièrement. Il faut être plus méchant (sportivement) sur le terrain ! »
La fatigue commence à se faire ressentir ?
M.C. : « Aujourd’hui, nous sommes le 29 avril et le premier jour d’entraînement, c’était le 6 août. Nous ressentons la fatigue, évidemment. On essaye de la gérer, mais c’est pareil pour toutes les équipes. La saison a commencé très tôt cette année. Ce n’est pas forcément la dernière semaine qui nous a fatiguée, c’est en globalité. C'est notre travail et nous devons nous battre jusqu’au bout avec toute l’énergie nécessaire. »

 

Le match aller