Une fin prématurée

LA DONNE 

La SIG Strasbourg continuait sa route en Coupe de France après sa victoire en 1/32 de Finale contre le SLUC Nancy. Cette large victoire dans le derby permettait de débuter de la meilleure des manières cette nouvelle édition. Pour ce 1/16 de finale, les Alsaciens se déplaçaient dans le Béarn pour affronter Pau-Lacq-Orthez (Pro B), club historique du championnat de France. En face, les Palois avaient déjà réalisé un gros coup au tour précédent, en éliminant l’ennemi héréditaire, le CSP Limoges dans le classico. Difficulté supplémentaire, les SIGmen allaient devoir rattraper un débours de 7 points à l’entre-deux lié à l’écart de division des deux équipes. Malheureusement, la SIG Strasbourg s’inclinait une nouvelle fois en prolongation sur le score de 94-86.

RESUME DU MATCH 

Q#1 : Trop de balles perdues

Le début de match était poussif avec des pertes de balles et des tirs ratés des deux côtés. On devait attendre deux minutes avant de voir le premier panier inscrit par les Palois. Le début de match était terrible pour les Strasbourgeois qui ne trouvaient pas de solutions en attaque et qui encaissaient beaucoup en défense. Résultat, Laurent Vila devait griller un premier temps-mort (20-5,5’). Edon Maxhuni calmait les ardeurs des locaux avec un tir primé plein de sang-froid. Les SIGmen compensaient leurs pertes de balle par de l’intensité au rebond offensif à l’image de l’ancien Béarnais Vitalis Chikoko qui sanctionnait l’oubli d’un and-one. Malheureusement, les Alsaciens continuaient de perdre des ballons (7 dans le quart-temps) et donnaient à manger à l’Élan qui n’en demandait pas tant. Le calvaire du premier quart-temps se terminait sur le score de 30-16 (Evaluation : 35-12).

Q#2 : Toujours dans le dur

Le second acte reprenait avec un panier de Chikoko et sa papatte gauche. Les hommes de Laurent Vila devaient faire face à un nouveau problème avec la deuxième faute de Maxhuni. Le coach décidait de le laisser sur le terrain et bien lui en prenait puisqu’Edon mettait une nouvelle ficelle de loin pour rester dans le match. Captain Kruslin prenait le relais et faisait aussi tomber la pluie de loin et forçait coach Hay à prendre un temps-morts (30-24, 13’). Ce 0-8, infligé aux Palois, faisait le plus grand bien à des SIGmens qui avaient la tête sous l’eau depuis le coup d’envoi. La belle adresse alsacienne faisait du bien pour garder Pau à portée de fusil. Pour autant, tout restait compliqué avec une défense dans la pénalité à 5 minutes de la pause. Le calvaire continuait avec toujours et encore des ballons rendus aux Palois qui se régalaient en transition pour rentrer aux vestiaires avec l’avantage 46-35 (Evaluation : 56-33).

Q#3 : Ecart grignoté

La SIG Strasbourg allait devoir se remettre la tête à l’endroit pour espérer composter son ticket pour le tour suivant. Maxhuni l’avait bien compris, puisque le Finlandais plantait une nouvelle flèche de loin pour mettre son équipe sur les bons rails. Dominic Artis aussi sortait de sa boîte et scorait 5 points consécutifs pour revenir à hauteur. Les joueurs de Laurent Vila étaient transfigurés et passaient un 5-16 qui remettait les compteurs à zéro (51-51, 26’). L’intensité strasbourgeoise ne laissait plus respirer les Palois et permettait de montrer l’écart de division entre les deux équipes. Les débats s’étaient équilibrés ensuite pour voir une fin de troisième quart-temps où restait à faire. 61-59 (Evaluation : 68-68). 

Q#4 : Rebelotte

Comme à chaque fois, lors des dernières sorties des SIGmen, nous allions devoir souffrir jusqu’au bout des 40 minutes. Mickaël Hay faisait le pari de passer en défense de zone. Un choix payant puisque la SIG Strasbourg ne parvenait plus à rentrer les tirs ouverts de loin. Tout était à nouveau plus difficile pour des Alsaciens qui devaient voir JB Maille retourner sur le banc avec 4 fautes. Pau sentait la possibilité de créer la surprise et redoublait d’intensité. Cela avait pour conséquence de provoquer de nouvelles balles perdues strasbourgeoises. Un air de déjà-vu... Nous allions rentrer dans un nouveau money-time bouillant quand la traction arrière Artis-Maxhuni faisait toujours encore le travail pour alimenter la marque, obligeant coach Hay à prendre un temps-mort (67-70, 36’). Brice Dessert, plus en difficulté qu’à l’accoutumée permettait à son équipe de prendre un petit matelas et de profiter des lancers manqués pas les hôtes. Les deux équipes se retrouvaient à nouveau dans la pénalité et les contacts étaient de plus en plus rude. Un tir extérieur de Sherrill et une faute technique de Maxhuni permettaient à l’Elan de reprendre les devants à deux minutes de la fin (73-72, 38’). Finalement, nous avions le droit à une nouvelle prolongation. Score final 74-74.

Prolongation : Fin de l’aventure

Hugo Invernizzi mettait les siens dans les meilleures dispositions avec un trois points en tête de raquette. Malheureusement, la tendance s’inversait avec un 6-0 infligé par Pau. Maxhuni n’abdiquait pas et mettait deux filoches pour maintenir les siens en vie (84-80, 44’). Malheureusement, la SIG Strasbourg s’effondrait au pire moment et s’inclinait 94-86 (Eval : 103-96).

LE MATCH EN VITESSE :

Pau-Lacq-Orthez – SIG Strasbourg : 94-86

Arbitres : MM. Lepercq, Canet et Roux

Les périodes : 30-16, 16-19 (mi-temps : 46-35), 15-24, 13-15 (74-74), 20-12 (Fin du match : 94-86)

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