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dominic artis
13 déc 24 - Résumé de match

Au mental !

LA DONNE 

La SIG Strasbourg retrouvait les parquets du côté de La Rochelle pour le compte de la 12ème journée de Betclic Elite. Les Alsaciens comptaient bien rebondir après la déconvenue de la semaine passée au Rhenus Sport. Pas le choix donc, les hommes de Laurent Vila devaient s’imposer chez la lanterne rouge. Un match plus difficile qu’il n’y paraissait tant l’équipe dirigée par Julien Cortey jouait avec l’énergie du désespoir, eux qui n’avaient glané qu’une seule victoire depuis le début du championnat. Sans Brice Dessert, les Alsaciens repartaient du Stade Rochelais avec une victoire étriquée, mais essentielle sur le score de 71-78.

RESUME DU MATCH 

Q#1 : Entame douloureuse
Le match ne débutait pas de la meilleure des manières avec deux pertes de balle et un panier proche du cercle manqué sur les trois premières possessions offensives. Les maritimes en profitaient pour passer un cinglant 8-0. Heureusement, le nouveau venu Malcolm Cazalon calmait les ardeurs des locaux avec un tir longue distance. Dans une salle comble, avec des supporters et des joueurs adverses plein d’espoirs, les SIGmen n’y étaient pas dans l’intensité et Laurent Vila devait stopper l’hémorragie (10-3, 3’). Ce choix n’y changeait rien et les Strasbourgeois continuaient à perdre des ballons et donnaient le bâton pour se faire battre. Vitalis Chikoko décidait de réagir grâce à deux tirs au poste. Les Alsaciens, enfin rentrés dans leur match, plantaient coup sur coup deux banderilles derrière l’arc par l’intermédiaire de Roberson. Les SIGmen passaient un sacré coup de clim grâce à un 6-14. Malgré le retard à l’allumage, les Strasbourgeois n’avaient qu’une possession de retard à la fin du premier quart-temps. 20-17 (Eval : 28-17)
Q#2 : Roberson superstar
Le second acte reprenait sur de bien mauvaises bases avec un oubli défensif qui permettait une coupe dans le dos et un dunk tout cuit pour les Rochelais. L’adaptation express de Malcolm Cazalon n’était pas de trop, lui qui alimentait le scoring alsacien avec une nouvelle ficelle du parking. Il était imité par un Jeff Roberson auteur d’une très belle première mi-temps permettant de prendre les commandes pour la première fois du match (22-24, 23’). Captain Kruslin sortait lui aussi de sa boîte avec un tir de loin. Pour les Rochelais, il n’y avait rien à faire pour arrêter un Jeff Roberson devenu incandescent. Ce dernier forçait coach Cortey à prendre un temps-mort pour le refroidir (25-30, 14’). L’absence de Brice Dessert commençait à se faire sentir avec des rebonds égaraient qui permettaient à La Rochelle de nous sanctionner sur seconde chance. Ce dernier était tout de même suppléé par le jeune Jahel Trefle qui n’avait pas froid aux yeux au moment de claquer un énorme alley-oop (29-34, 16’). L’inévitable Roberson (23 points à la mi-temps) portait l’attaque alsacienne sur ses larges épaules pour virer en tête à la pause. 36-43 (Eval : 42-54)
Q#3 : Pas à l’abri
La première possession strasbourgeoise était parfaitement gérée avec un panier au buzzer des 24 secondes de Jean-Baptiste Maille. La salle Gaston Neveur restait médusée devant le jeu collectif retrouvé de la SIG Strasbourg. Un modèle de passing game permettait de retrouver le serial scorer Dominic Artis en sortie d’écran pour infliger un 0-6 et provoquer le premier temps-mort rochelais (36-49, 22’). Le matelas construit provenait d’une remarquable défense qui laissait le Stade Rochelais fanny pendant plus de trois minutes. Les deux attaques étaient totalement grippées et ne parvenaient plus à trouver de solutions. L’intensité montait d’un cran et les fautes se multipliaient de part et d’autre. Rapidement dans la pénalité, la SIG Strasbourg offrait de nombreuses opportunités à leurs adversaires sur la ligne de réparation. Pour ne rien arranger, Laurent Vila se voyait infliger une faute technique. Heureusement, les Rochelais lâchaient beaucoup de lancers en route pour le plus grand bonheur des SIGmen (45-52, 28’). Un gros run des locaux ne laissait plus qu’un seul petit point d’avance à la SIG Strasbourg à l’issue du troisième quart-temps. 53-54 (Eval : 64-63).
Q#4 : A l’arraché
Sur la première possession d’un dernier qui s’annonçait bouillant, les maritimes reprenaient les commandes du match. Edon Maxhuni démontrait à tout le monde son talent et son expérience en portant l’attaque grâce à un tir mi-distance et un trois points, plein de sang-froid. Laurent Vila décidait de passer en défense de zone pour obliger les Rochelais à sanctionner de loin. Un choix payant, puisque les hommes de Cortey ne trouvaient plus de solutions en attaque. Pour autant, les Strasbourgeois ne parvenaient pas à se détacher. La tension était palpable et chaque transmission et chaque tir paraissaient compliquées, tant la fin de match était tendue. Laurent Vila décidait de ramener ses joueurs sur le banc en prenant un temps-mort pour calmer tout le monde (60-60, 35’). Vraisemblablement, le coach avait trouvé les mots justes. L’attaque qui suivait était parfaitement amenée et Hugo Invernizzi, laissé seul en tête de raquette, faisait ficelle de loin pour repasser devant. Il était clair que les Rochelais allaient vendre fièrement leur peau et que rien ne serait offert aux Alsaciens. Confirmation puisque les SIGmen allaient à nouveau devoir s’en sortir dans un money-time et un contexte hostile (69-72, 39). Dans une fin de match au couteau, les Alsaciens faisaient preuve de sérénité pour sécuriser une victoire qui a mis du temps à se dessiner. Score final : 71-78 (Eval :  82-95).
LE MATCH EN VITESSE :
Stade Rochelais – SIG Strasbourg : 71-78
Gaston Neveur : 1 677 spectateurs
Arbitres : MM. Thepenier, Ceccarelli et Gaduel
Les périodes : 20-17, 16-26 (mi-temps : 36-43), 17-11, 18-24 (Fin du match 71-78)

 

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